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Le 1er round pour Alonso

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/03/2011 à 20:02 GMT+1

Si le Grand Prix d'Abou Dhabi se résumait à deux manches - la qualification et la course - on estimerait que Fernando Alonso (Ferrari) a remporté la première, samedi à Abou Dhabi, dans l'optique du titre. Mais l'incertitude de la seconde nous oblige à dire que l'Espagnol a pris une simple option.

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Crédit: Eurosport

Fernando Alonso (Ferrari) redoutait une première ligne 100 pour cent Red Bull à Abou Dhabi. A vrai dire, depuis la démonstration des RB6 au Brésil, tous les pronostiqueurs n'envisageaient rien d'autres. Avec l'Espagnol juste derrière en embuscade. A l'issue de la séance de qualifications, force est de constater que le leader du Mondial est bien à l'affut derrière deux monoplaces. Mais si Sebastian Vettel (Red Bull) a tenu son rang pour la 10e fois de la saison, à ses côtés, Mark Webber (Red Bull) s'est fait déloger par Lewis Hamilton (McLaren). Une situation qui arrange Alonso, évidemment.
Car son plus proche adversaire au général, Webber (2e à huit unités), n'est que 5e sur la grille de départ après s'être plaint d'un manque de grip. S'il parvenait à contenir l'Australien derrière lui toute la course et que Vettel s'imposait, Alonso pourrait se contenter d'une 4e place pour décrocher son 3e titre mondial. "Cette séance de qualification était importante mais pas décisive car la course a lieu dimanche", a toutefois rappelé l'as espagnol qui ne prendra pas tous les risques au départ.
"Nous verrons ce qu'il adviendra dans les dix ou vingt premiers mètres et on avisera ensuite pour savoir s'il vaut mieux attaquer ou défendre. Il faut garder à l'esprit que le championnat ne se joue pas au premier virage mais qu'on peut le perdre à cet endroit-là, ajoutait-t-il. C'est toutefois positif d'avoir le seul Vettel devant moi plutôt que les deux pilotes Red Bull." "Tout ce que je peux faire, c'est être le plus performant possible. On verra ce qu'il adviendra derrière moi, constatait pour sa part l'auteur de la pole position. Je n'ai pas de pression car je ne mène pas le championnat. Mais peut-être que Fernando et Mark en ont davantage."
Alonso : "Dans une position très forte..."
Alonso est bien conscient qu'avec Webber derrière lui, il peut désormais se permettre de gérer. Dans le cas où les positions resteraient en l'état à l'arrivée, il s'imposerait en effet avec 261 points contre 256 pour Vettel, 248 pour Webber et 240 pour Hamilton. "Nous sommes actuellement dans une position très forte…", concluait Alonso, troisième à s'exprimer lors de la conférence de presse d'après qualif.
Pour Webber, la confiance au début du week-end laissait progressivement place au doute. "C'est décevant. Je ne suis pas trop emballé d'être cinquième sur la grille, lâchait-il après la séance, mais ce n'est pas mon chant du cygne." Méthode coué ou véritable confiance en lui, l'Australien se persuadait que tout était encore jouable avant la course, dimanche. Florilège : "Il y a encore un long chemin à parcourir." "Tout peut arriver." "Le championnat ne s'est pas joué samedi." "Nous sommes toujours en lice pour le titre et c'est le plus important."
S'il y croit toujours, Mark Webber devra en tout cas prendre beaucoup de risques pour espérer être titré. "Je ne me suis pas facilité la vie", admettait-il. Il est sûr qu'une première ligne aux côtés de son équipier avec un ou deux pilotes McLaren intercalé entre lui et Alonso lui aurait ouvert d'autres possibilités et grandement facilité la vie. Mais samedi soir, c'est Fernando qui "rit" et Mark qui "pleure". Attention toutefois car dimanche, la seconde manche pourrait bien tout chambouler. Jusqu'à quel point ?
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