Grand Prix d'Abu Dhabi | Pérez (Red Bull) s'excuse auprès des commissaires "qui n'ont jamais mis les fesses dans une F1"

Sergio Pérez n'a pas été tendre avec les commissaires de la Fédération internationale de l'automobile, à l'arrivée du Grand Prix d'Abu Dhabi. Le Mexicain de Red Bull n'a pas apprécié d'avoir été pénalisé de cinq secondes suite à un contact appuyé avec Lando Norris (McLaren), qu'il dépassait au 47e tour. "Pourquoi on prend une pénalité ? J'étais devant !", s'est étonné sur le coup, qualifiant la sanction de "blague".

Le Mexicain, rétrogradé de troisième à quatrième, a redit son mécontentement à l'arrivée de la dernière vingt-deuxième manche du Mondial, au micro de Canal+. "Nous avons des commissaires qui n'ont jamais mis les fesses dans une F1, a-t-il lancé. C'était un gros freinage, on n'a pas le contrôle absolu. C'est aux deux pilotes de jouer le jeu. Jusqu'à la fin du freinage, j'ai un peu bloqué les roues arrière. Nous roues se sont touchées parce que nous étions dans le virage, et c'est moi qui prend la pénalité."

Sur les images de la RB19 de Pérez, on le voit contrebraquer en pleine freinage, sans doute en raison de son blocage de roues arrière. Une correction qui l'a dévié de sa trajectoire vers la McLaren.

Malgré cette explication, Vitantonio Liuzzi, l'ancien pilote de Formule 1, conseiller des commissaires de la FIA ce week-end, l'a estimé responsable de l'accrochage.

A l'arrivée, Sergio Pérez a été convoqué par les commissaires, qui n'ont pas apprécié la "blague" à la radio. Ils lui ont adressé un "avertissement formel" après avoir reçu les "excuses sincères" du pilote. Ils ont retenu le fait que le commentaire avait été fait dans le feu de l'action.