Grand Prix d'Abu Dhabi | Verstappen avertit Marko après sa pole improbable : "Ne parie jamais contre moi !"
Mis à jour 27/11/2023 à 10:09 GMT+1
Max Verstappen (Red Bull) a décroché une nouvelle pole position, samedi à Abu Dhabi. Une de plus - la 12e saisonnière et 32e en carrière - certes, mais acquise dans des circonstances particulières. Contre l'évidence, après des essais ratés, et même les parieurs les plus inattendus, comme Helmut Marko, le conseiller spécial de l'équipe. Ce qui a bien amusé le Néerlandais après coup.
Heureusement, Max Verstappen assure le service après-vente. Le Néerlandais a tenu son monde en haleine à coups de message radio vendredi, au volant de sa Red Bull bondissante comme un kangourou, et de dépassements polémiques sur les Mercedes et l'Alpine de Pierre Gasly, dans le tunnel du circuit de l'île de Yas. Samedi, ses performances n'auguraient encore rien de bon lors des derniers essais libres, et le conseiller Helmut Marko s'est aventuré à parier avec le directeur d'équipe, Christian Horner, sur sa place en qualification. Ce qui a donné une conversation cocasse dans le tour d'honneur, en marge de sa 12e position de pointe en 2023, sa 32e en carrière.
Lorsque le patron lui a appris qu'il venait de gagner 500 euros sur le dos de Marko, qui ne le voyait pas en première ligne, "Super Max" a avoué, amusé, qu'il les aurait perdus lui aussi. Véritablement en difficulté comme il l'a été rarement lors des essais libres avec la RB19, le triple champion du monde a en effet raconté comment l'équipe avait opéré l'improbable retournement de situation, qui a finalement fait de lui l'homme le plus rapide en Q1, en Q2 et en Q3, ce qu'il était parvenu à réaliser cette année à Melbourne, Monaco, Spielberg et Suzuka, en signant à chaque fois au moins un meilleur temps lors des entraînements.
Tout était mauvais
"Cela a été très bizarre tout le week-end, a-t-il raconté à l'ancien pilote de Formule 1 Jolyon Palmer. Nous avons souffert dès l'entame, en qualification tout s'est bien mis dès la Q1. Sur ce circuit, on peut facilement glisser, perdre du temps. En qualification, tout était un peu plus connecté."
Puis il en a remis une petite couche lors d'un point avec la presse. "En essais libres 2 (il a laissé son volant à Jake Dennis en essais libres 1), et même en essais libres 3, tout était mauvais, a-t-il insisté, en écartant la thèse d'un coup de poker à propos des réglages. Bien au contraire.
Et dans l'impasse, il n'a pas eu la moindre envie de jouer avec les nerfs de son complice du muret, Gianpiero Lambiase, qui fait parfois office de paratonnerre face à ses frustrations, ses accès d'autorité. "Ça n'a rien à voir avec ça, a-t-il exposé, dans des propos repris notamment par GPblog.com. Bien sûr, la piste a pris du grip, mais je pense que les problèmes que j'avais étaient plus sévères qu'une simple question de couche de gommes en plus sur la piste."
Lambiase a tout débloqué
"Nous avons déjà essayé beaucoup de choses, mais cela ne semblait pas vraiment résoudre le problème, a-t-il développé. Mais oui, je pense que GP (Gianpiero Lambiase, ndlr) est resté calme. Il a envisagé de nombreuses options. Et puis, grâce à mes impressions, il a proposé une très bonne configuration pour la qualification. Bien sûr, il y a toujours un peu un pari là-dedans. On n'est jamais sûr à 100%. "
Et, en conclusion de tout cela, de mettre en garde Helmut Marko, qui a eu l'inconséquence de miser contre lui. "Premièrement, je pense qu'Helmut a appris une leçon : ne jamais parier contre moi !", a-t-il conclu, dans un éclat de rire.
Si Helmut Marko a effectivement jouer de l'argent contre son poulain, c'est bien que cette saison garde une part d'incertitude, malgré tout. Et que tout reste à faire dimanche, sur une piste où les pilotes vont peut-être se faire surprend par l'usure des pneus. "Normalement, nous avons un rythme de course correct", a-t-il déclaré. A vérifier sur 58 tours.
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