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Boullier, la mise au point

ParAFP

Mis à jour 25/07/2010 à 13:13 GMT+2

Parce que le paddock n'est pas pavé que de bonnes intentions, Eric Boullier (Renault) a du apporter à Hockenheim un démenti énergique à la rumeur de difficultés financières.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Le directeur de l'écurie Renault, Eric Boullier, a fortement démenti la rumeur disant sa structure à court d'argent, samedi à Hockenheim. Selon la presse spécialisée, Renault a récemment cherché à obtenir un prêt de la FOM (ndlr : Formula one management, l'entité gérant la F1), qui a accepté de le délivrer à condition que les autres écuries de plateau soient d'accord. Des bruits de paddock ont attribué la demande de Renault à un manque de trésorerie, ce qu'Eric Boullier à formellement nié. "Ce sont les guéguerres habituelles, les mecs qui essaient de salir ton image. Il n'y a rien à dire. Il y a zéro problème. C'est une entreprise normale. On a décidé de mettre le paquet (sur le développement). On est ambitieux. On a envie de bien faire", a-t-il affirmé.
"C'est de la trésorerie. J'ai besoin de dépenser plus car je veux finir la R30 (monoplace 2010) et commencer la 31 (2011). Comme dans toute entreprise normale, j'ai demandé que mes actionnaires nous aident. Après on fait un prêt, ou pas", a poursuivi le Français, dans un entretien avec l'AFP. "Comme on a de l'argent de la télévision qui doit venir, pourquoi pas le demander en avance (à la FOM) ? Après, c'est parti en rumeur dans le paddock, parce qu'il y a deux-trois personnes assez malfaisantes qui veulent jouer sur cette corde-là", a pesté le directeur d'écurie.
Après une année 2009 catastrophique sportivement et en terme d'image, Renault a vendu en décembre une part vraisemblablement majoritaire de son écurie F1 à Genii Capital, une société luxembourgeoise spécialisée dans les nouvelles technologies, la gestion d’image et le sport automobile. Couleurs, pilotes, mode de gestion... tout a changé depuis lors, avec succès sur plan sportif, Kubica damant régulièrement le pion aux pilotes Mercedes cette saison. Les succès sont également financiers, selon Eric Boullier. "Les sponsors sont signés. On a pris la boîte il y a six mois. On a signé trois sponsors sur la voiture et il y en a deux autres qui arrivent", s'est-il félicité. "Laissez-nous le temps. Un contrat ne se fait pas comme ça et l'argent n'est pas transféré le lendemain matin. C'est tout", a-t-il ajouté.
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