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Grand Prix d'Arabie Saoudite | Max Verstappen une nouvelle fois vainqueur , doublé Red Bull avec Sergio Pérez

Jeremie Bernigole

Mis à jour 09/03/2024 à 21:51 GMT+1

Même la Safety Car du début de Grand Prix qui a mis Lando Norris (McLaren) sur la route de Max Verstappen (Red Bull) n'a pas suffi à maintenir un semblant de suspense. Le pilote néerlandais s'est baladé à Djeddah (Arabie Saoudite) pour remporter la deuxième course de la saison devant Sergio Pérez (Red Bull) et Charles Leclerc (Ferrari). Sur la piste, Red Bull est toujours aussi tranquille.

Max Verstappen n'a eu aucune adversité pendant le Grand Prix d'Arabie Saoudite

Crédit: Getty Images

Red Bull voit double. Comme la semaine dernière à Bahreïn, l'écurie autrichienne a placé Max Verstappen et Sergio Pérez sur les plus hautes marches du podium du Grand Prix d'Arabie saoudite, samedi. Le "meilleur des autres", Charles Leclerc (Ferrari), accusait 18,6 secondes de retard sur la tête à l'arrivée. Invité de dernière minute pour pallier le forfait de Carlos Sainz, Ollie Bearman (Ferrari), 18 ans, a marqué les esprits en inscrivant ses six premiers points (7e).
Sa victoire est moins éclatante qu'à Sakhir, mais Max Verstappen (Red Bull) est bien au-dessus de la mêlée. Si le Batave a converti sa pole position en succès à Djeddah en s'imposant avec plus de huit secondes d'avance sur son équipier Sergio Pérez, il s'est fait piquer la vedette par les pilotes Ferrari.

Meilleur temps pour Leclerc... dans le dernier tour

Charles Leclerc, troisième du Grand Prix d'Arabie saoudite au terme d'une course en solitaire, a récupéré sur le fil le point bonus du tour le plus rapide, qui était alors la propriété d'un Lewis Hamilton (Mercedes) équipé de gommes tendres quasi neufs.
Muni de durs depuis le crash de Lance Stroll (Aston Martin) et la sortie de la voiture de sécurité en début d'épreuve, Verstappen avait pourtant affolé les chronos. Entre le 14e et le 32e tour, il a abaissé six fois la marque avant que Pérez, Hamilton puis Leclerc ne commettent le crime de lèse-majesté de le battre.

Bearman réussit ses débuts

Mais ce samedi, tous les yeux étaient rivés sur un gamin de 18 ans. Ollie Bearman, appelé à la rescousse par Ferrari après le forfait de dernière minute de Carlos Sainz (appendicite), a parfaitement endossé le costume rouge.
L'Anglais, qui avait signé la pole en Formule 2 en début de week-end, s'est élancé de la onzième position chez les grands, et il a terminé septième malgré la pression exercée sur la fin par ses compatriotes Lando Norris (McLaren) et Hamilton. Deux pilotes qui n'ont pas profité de la voiture de sécurité pour se jeter dans la voie des stands, Norris ayant même mené les débats pendant six boucles avant d'être gobé par l'insatiable Verstappen.
Le milieu du Top 10 est occupé par trois écuries différentes : après avoir longtemps klaxonné derrière Hamilton, Oscar Piastri (McLaren), quatrième, a dominé Fernando Alonso (Aston Martin) et l'Espagnol a devancé George Russell (Mercedes).
Côté français, Alpine a mieux fini le Grand Prix d'Arabie saoudite qu'elle ne l'a commencé. Trahi par sa boîte de vitesse durant le tour de formation, Pierre Gasly a jeté l'éponge dès la fin du premier tour. Son équipier Esteban Ocon, lui, s'est accroché et a fini par se hisser au forceps au 13e rang en profitant d'une erreur de Yuki Tsunoda (Racing Bulls).
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