Liuzzi enfermé dehors

Chez Force India, on aimerait que les besogneux du peloton acte le changement de statut de l'équipe. Cette saison, elle vise à la régulière la Q3 et des points. Et il serait bon ton de la considérer autrement. Du moins pour Vitantonio Liuzzi, qui a exprimé son samedi son mécontentement, à la fin de la Q2.

"C'est une vraie déception. Il y avait tellement de trafic ; c'étaitimpossible", a pesté "Tonio", qui s'élancera 13e sur la grille de la 2e manche du Mondial, dimanche à 08h00 heure française. "Quasiment à chaque tour j'ai eu des problèmes, particulièrement avec la Williams de Hülkenberg et la Sauber de De la Rosa qui ne semblaient pas capables d'utiliser leurs rétroviseurs. Dans toutes mes sessions, dans tous mes runs, j'ai lutté pour faire un tour propre. Ça allait dans les deux premiers secteurs et j'étais retenu dans le dernier secteur, parfois le dernier virage. Il faut trouver une solution car il y a trop de voitures qui vont à des allures différentes. Si c'est comme ça ici, je ne sais pas à quoi ça va ressembler à Monte Carlo, où c'est encore plus étroit", a-t-il conclu.

Pointé du doigt, Pedro de la Rosa (Sauber) a expliqué qu'il n'était pas toujours simple de bien agir. "Dans le trafic, c'était très difficile de trouver un tour clair, spécialement en Q1 où il y a évidemment pas mal de voitures à différentes vitesses. J'ai fait de mon mieux pour rester à l'écart de la trajectoire d'autres pilotes mais ça ne marche pas toujours, bienque j'ai été parfaitement informé par mon stand de qui se rapprochait de moi", a dit le revenant espagnol, qualifié 14e.

La différence par rapport à 2009 est que le peloton compte numériquement quatre voitures supplémentaires, et bien plus pour certains si l'on considère qu'il faut composer avec des Lotus, Virgin et autres Hispania, plus souvent virtuellement à la lutte contre des GP2… Pourtant, Liuzzi a été gêné par la Williams de Hülkenberg et la Sauber de De la Rosa, ce qui suggère un problème de sensibilisation générale au respect des règles de vie en groupe. De lieu aussi, puisqu'en deux semaines la Formule 1 est passée de l'une des piste les plus larges à l'une des plus étroites du calendrier.