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Grand Prix d'Autriche - "Albon trop gentil" et relation "toxique" entre Sainz et Verstappen : Marko se lâche

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/07/2022 à 18:25 GMT+2

GRAND PRIX D'AUTRICHE - A l'occasion de "son" Grand Prix national, l'Autrichien Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull Racing, s'est laissé aller à quelques confidences sur ses pilotes passés ou présents. L'ex-pilote de F1, qui a fait éclore Max Verstappen, a donné son avis sur Alexander Albon (Williams) et dit pourquoi il n'a pas voulu de Carlos Sainz chez Red Bull.

30 millions d'euros pour Verstappen, 45 pour Hamilton : le salary cap les menace

Après une dixième place puis une neuvième place enregistrées lors des cinq premiers Grands Prix, à Melbourne et à Miami, Alexander Albon a marqué le pas. De retour en Formule 1 cette saison chez Williams, le Thaïlandais tente de saisir la seconde chance que lui a donné Red Bull pour percer en Formule 1.
Après un apprentissage express chez Toro Rosso en 2019, le natif de Londres avait disputé la seconde moitié de saison dans la Red Bull de Pierre Gasly, tombé en disgrâce. Sans convaincre plus que le Français face à son encombrant coéquipier Max Verstappen, il avait quitté le paddock fin 2020. Sur un constat d'échec, enfin pas tout à fait.
Au Grand Prix du Brésil 2019, il avait été privé de la deuxième place dans l'avant dernier tour par Lewis Hamilton (Mercedes), sur une attaque fautive de l'Anglais. Puis, au Grand Prix d'Autriche l'année suivante, il était encore passé près d'un très bon résultat lorsque le septuple champion du monde s'était mis en travers de sa route pour défendre sa deuxième place, en le poussant hors de la piste à dix tours de la fin. Ces événements avaient incité Helmut Marko, le faiseur et destructeur de carrière chez Red Bull Racing, à le remettre dans un baquet cette saison, pour ôter un doute de son esprit.

Albon, second Coulthard

Après dix courses, il semble que le conseiller spécial auprès du PDG de la marque Red Bull, Dieter Matechitz, se soit fait un avis plus précis sur l'espoir de 26 ans. Et pas forcément encourageant pour la suite…
"Alex est très rapide, mais je me demande s'il n'est pas trop gentil, s'interroge l'Autrichien de 79 ans, dans le dernier numéro de Red Bulletin. Il est un peu comme David Coulthard, que tout le monde aime, mais qui au fond n'était pas assez rude."
L'ex-pilote de Formule 1 et vainqueur des 24 Heures du Mans en 1971 en profite aussi pour révéler pourquoi il n'a pas promu Carlos Sainz chez Red Bull en 2016, en provenant de Toro Rosso.

"Je ne voyais pas comment le garder avec nous"

"Il a eu la malchance d'avoir Max comme coéquipier", précise-t-il. Après quatre Grands Prix en 2016, Helmut Marko avait rétrogradé le Russe Daniil Kvyat de Toro Rosso à Red Bull, et désigné le Neerlandais pour faire le chemin inverse. On sait ce qu'il en est advenu : Max Verstappen avait remporté sa première course avec sa nouvelle équipe, à Montmelo.
Se sentant désavoué, sans espoir d'intégrer l'équipe 1, Carlos Sainz avait bifurqué chez Renault fin 2017. Helmut Marko avait expliqué plus tard que l'Espagnol n'était pas du calibre de Max Verstappen. Mais aujourd'hui, il livre la véritable raison de son refus. Une incompatibilité entre les deux, qui s'écharpaient par paternels interposés chez Toro Rosso, et plus que ça.
"L'ambiance entre les deux chez Toro Rosso était assez toxique. Dans la configuration que nous avions à l'époque, je ne voyais pas comment le garder avec nous et il est donc passé chez Renault, McLaren, puis Ferrari", justifie l'Autrichien.
Constatant que Daniel Ricciardo était bien en place chez Red Bull, Carlos Sainz n'a pas pris le risque de faire stagner sa carrière et la suite lui a donné raison.
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