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Formule 1 - Encore battu par Ferrari en qualifications, Red Bull entend lui "donner du fil à retordre" en course

Jeremie Bernigole

Mis à jour 12/06/2022 à 00:02 GMT+2

GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - Si Red Bull s'est incliné pour la sixième fois en huit séances de qualification cette saison, l'écurie autrichienne n'a pas pour autant dit son dernier mot. Alors que Sergio Pérez a été pénalisé dans son dernier run par un souci moteur, cédant donc devant Charles Leclerc (Ferrari), Christian Horner affirme être en mesure de donner du fil à retordre aux Transalpins.

Sergio Perez of Mexico driving the (11) Oracle Red Bull Racing RB18 and Charles Leclerc of Monaco driving the (16) Ferrari F1-75 at Baku City circuit, Azerbaijan GP F1 2022

Crédit: Getty Images

Encore manqué ! Défait pour la sixième fois en huit séances de qualification par Charles Leclerc et Ferrari, Red Bull devra se contenter d'escorter le Monégasque à Bakou, dimanche. Bien sûr, il y a pire comme résultat que de s'élancer depuis les 2e et 3e places. Mais les performances de Sergio Pérez lors des Libres en Azerbaïdjan incitaient à l'optimisme concernant une éventuelle pole position du Mexicain. Max Verstappen, en retrait depuis le début du week-end sur un circuit qui l'a souvent puni par le passé, était, lui, équipé d'une nouvelle unité de puissance.
"Ce fut une excellente performance de nos gars, a immédiatement dédramatisé Christian Horner, directeur de l'écurie de Milton Keynes. Avec la confiance héritée de sa victoire à Monaco, sur une piste où il a toujours excellé et sans l'avantage de l'aspiration, Checo a fait un bon tour."

Problème moteur pour Pérez

A sa sortie de la monoplace frappée du 11, le principal intéressé a apporté une autre explication, expliquant avoir rencontré un souci moteur qui l'a pénalisé : "Ce n'était pas une séance idéale parce qu'à la fin, nous avons eu un problème avec le moteur. On ne pouvait pas le pousser à fond et nous avons beaucoup perdu. Ici, la puissance est très importante. Je ne sais pas si cela aurait été suffisant pour accrocher la pole, mais nous avons certainement perdu quelques dixièmes."
Qui auraient pu lui donner l'avantage sur Charles Leclerc, "qui a fait un très bon tour". Sans ce contretemps, Pérez, vainqueur en Azerbaïdjan en 2021 et actuellement dans la forme de sa vie après sa victoire à Monaco, aurait pu décrocher la timbale.
La frustration était logique tant le Mexicain s'est montré souvent à la limite, en témoignent les baisers échangés avec le béton : "Quand on est en Q3, le premier run, c'est là que tu lâches tout. Et c'était un peu trop. J'ai heurté le mur plusieurs fois. Heureusement, nous avons réussi à survivre, ce qui est vraiment la clé ici." Il poursuivait : "Une très longue course nous attend, nous devrons nous assurer d'être en place. Une erreur peut arriver à tout moment."

Red Bull préfère le dimanche

Son voisin de garage affichait un visage fermé. En délicatesse sur les circuits urbains depuis l'introduction de la nouvelle génération de monoplace, le leader du championnat s'est plaint notamment du train avant de la RB18. "Nous devons trouver une solution pour que je me sente mieux dans la voiture. Parce que, pour le moment, ce n'est pas le cas", a-t-il déclaré au Telegraph. Après les essais de vendredi, Verstappen, toujours en proie à ces difficultés à Bakou, avait expliqué craindre Ferrari sur un tour rapide plus que sur les longs relais, où les rapports seraient "plus équilibrés" entre les deux écuries.
S'il avait vu juste pour la qualification, il est peu de dire que le Néerlandais n'était clairement pas satisfait par sa troisième place, position de départ qu'il occupait l'an dernier : "Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas assez bien non plus. Nous n'avions pas un bon équilibre entre l'avant et l'arrière. Vous ne pouvez pas vraiment être constant dans la façon dont vous abordez un tour avec des freinages et des virages. Je pense quand même qu'en étant 2e et 3e, nous aurons une bonne opportunité en course."
Un discours qui ressemble fortement à celui de Christian Horner. Le chef d'écurie mise sur la course du dimanche. C'est pourquoi, selon lui, l'optimisme doit donc être de rigueur. Surtout que les premières manches de la saison ont montré que Red Bull gérait mieux ses courses que ses concurrents transalpins, Verstappen et Pérez parvenant à leur chiper la victoire à trois reprises malgré les pole positions de Leclerc : "Le dimanche, nous avons une bonne voiture, compétitive. Les dépassements sont possibles sur cette piste. Alors, espérons que nous pourrons leur donner du fil à retordre en course !"
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