Bonus-malus : Hamilton se met en quatre, Ricciardo est récompensé, Räikkönen perplexe
Mis à jour 12/05/2014 à 10:39 GMT+2
Hamilton (Mercedes) a lutté 66 tours, Ricciardo (Red Bull) conquis son premier podium et Kimi Räikkönen s'est senti utilisé par Ferrari à Montmelo. Voici nos bonus-malus.
Le vainqueur
Lewis Hamilton a gagné la course samedi, dans son ultime tour en Q3 au volant d'une W05 qu'il ne reconnaissait plus par rapport à la veille. Dimanche, il est encore mieux parti que Nico Rosberg et a ensuite fait de la survie. Il a quand même montré une nervosité inhabituelle. Il n'a jamais gagné quatre fois de suite. Il a bien mérité sa place de numéro un mondial.
Le regret
Les problèmes de préparation ou d'exploitation moteur qui ont miné le week-end de Jean-Eric Vergne, pénalisé à la place de son équipe pour une roue mal fixée aux essais, victime de son troisième abandon en quatre grands prix. "Quelqu'un m'a demandé si je me sentais persécuté par la malchance en ce moment. C'est peut-être l'impression que ça donne, mais ça fait partie du jeu", a-t-il dit. Heureusement qu'il a un moral à toute épreuve.
L'attaquant
Sebastian Vettel en (Red Bull) évidemment. En 2012, Lewis Hamilton était remonté de la 24e à la 8e place, et de la 15e à la 5e place, ce qu'a fait l'Allemand n'est pas mal non plus. En fin de parcours, Guillaume Rocquelin l'a invité à se "servir de sa tête" pour doubler Valtteri Bottas (Williams). Mais il le faut pas douter qu'il avait une fois de plus brancher le cervau depuis le premier mètre de la course. Après s'étre échauffé avec Magnussen et Gutiérrez, il a buté sur Jenson Button (McLaren) à un point qui aurait pu détruire sa course. C'est alors qu'il a accepté de rentrer (tour 13) même si ses pneus n'étaient pas à l'agonie. Après la première vague de pit stops, il s'est retrouvé P9, au tour 20. La deuxième fournée, également anticipée, lui a permis d'apparaître P7, pour s'attaquer aux Ferrari et finalement à Bottas.
Le vilain
C'est facile (encore une fois) : Pastor Maldonado. Tout le monde s'est bien comporté au départ sauf lui. En ignorant Marcus Ericsson (Caterham), il a pris une pénalité de cinq secondes et d'un point sur sa super licence. Il ne lui en reste donc plus que huit… Il a au moins eu la décence de ne pas clamer son innocence dans le communiqué de l'écurie.
Le bonus
Superbement qualifié cinquième au volant d'une E22 rétive, Romain Grosjean (Lotus) a roulé à cette position jusqu'au tour 24.
Le malus
Un troisième grand prix de suite sans point pour McLaren.
La stat
Avant Mercedes, seules McLaren (1988), Williams (1992, 1996), Ferrari (2004) ont remporté les cinq premières courses.
La déclaration
Sebastian Vettel (Red Bull) : "Mercedes est très rapide, ils ont un moteur phénoménal, deux très bons pilotes, une très bonne voiture, et un très bon team ; ils font un bon boulot et ce serait donc mal venu de se plaindre et de gémir à cause de leur domination".
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