Lewis Hamilton (Mercedes) : "J'ai limité les dégâts en passant sur trois arrêts"

Lewis Hamilton n'a pas perdu ses illusions en terminant deuxième derrière son coéquipier de Mercedes, Nico Rosberg, dimanche au Grand Prix d'Espagne. Il a cédé 7 de ses 27 points d'avance au championnat du monde.

Pour le reste, il a reconnu être passé à côté du sujet ce week-end, et s'est satisfait d'avoir au moins vu sa stratégie revue fonctionner pour reprendre la deuxième place à Sebastian Vettel (Ferrari). Ce qu'il aurait fait dès son premier pit stop si la roue arrière droite de sa W06 ne s'était montrée récalcitrante.

"Ça faisait longtemps que je n'avais plus pris un aussi mauvais départ, j'ai beaucoup patiné", a-t-il reconnu. "Après, j'ai fait le maximum pour me rattraper, mais ce n'est pas un circuit où il est facile de dépasser, c'est bien dommage."

Une fois fait, il a attaqué pour combler l'écart. Une entreprise illusoire que son ingénieur lui a signifié trois fois à la radio, ce qu'il a eu du mal à accepter. "Nico était 22 secondes devant avec 15 tours restant, ce qui était un gros écart. J'ai attaqué fort pour revenir, jusqu'à 6 tours de la fin, mais je ne lui reprenais qu'une seconde par tour", a-t-il dit.

"Nico a fait un travail fantastique et je sais que la saison sera longue, très longue. C'était un week-end difficile pour moi, mais je suis quand même content de ce résultat, de monter encore sur le podium, de prendre des points pour l'équipe. J'ai hâte d'être à Monaco, même si ce sera sûrement une course difficile là-bas", a-t-il prévenu.