Battue par Mercedes mais aussi Red Bull, Ferrari tombe de haut

Ordre de Maranello ou pas, rien n'y change. Ferrari subit en ce début de saison et la victoire exigée par le président Sergio Marchionne ce week-end s'avère une trop grande ambition voire un déni flagrant de réalité.

Samedi, lors de la qualification du Grand Prix d'Espagne, Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel ont valsé entre fautes de pilotage et incompréhension de leurs Ferrari pour échouer en troisième ligne de la 5e manche du Mondial. A plus d'une seconde des Mercedes, ce qui est inquiétant, et aussi derrière les Red Bull, ce qui est pour le moins inhabituel.

Le Finlandais et l'Allemand sont sortis groggies de cette cinquième session catalane, battus à plates coutures par Daniel Ricciardo et Max Verstappen.

"Je ne sais pas ce qui s'est passé. Nous sommes déçus car nous n'avons pas performé à hauteur de ce que nous pouvions", a avoué le quadruple champion du monde. "Nous devons analyser ça afin de comprendre. Je ne pense pas qu'il s'agit d'un manque de vitesse générale, nous avons été compétitifs dans d'autres séances. Quelque chose nous a sorti de la fenêtre (de performance). La voiture n'était pas aussi bonne que ce matin, elle n'était pas la même que jusque-là ce week-end. Nous glissions beaucoup. Il n'y avait pas un virage particiulier où nous étions plus lents. C'était un déficit de grip général."

"Dimanche, nous devons nous assurer d'être dans le coup. Le tour 1 sera important mais il y aura une course après ça. J'essaierai d'aller plus loin que ça", a-t-il conclu.