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Mauvais à Sotchi, Lewis Hamilton a réagi à Montmelo, comme il en a désormais l'habitude

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 16/05/2017 à 00:11 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Pas facile de se remobiliser après un Grand Prix "sans". Lewis Hamilton (Mercedes) a pourtant appris au fil du temps à se reprendre pour effacer rapidement un mauvais résultat. Montmelo en a encore été l'illustration parfaite, deux semaines après un Grand Prix de Russie complètement raté.

Lewis Hamilton (Mercedes) devant Sebastian Vettel (Ferrari) lors du Grand Prix d'Espagne à Montmelo

Crédit: Getty Images

2008 : 13e à Bahreïn, 3e en Espagne

3e sur la grille, le jeune pilote McLaren ne décolle pas en même temps que la meute et boucle le 1er tour en 9e position. Puis il percute son ancien coéquipier et meilleur ennemi de McLaren, Fernando Alonso (Renault), et rentre changer d'aileron avant. De 17e à 13e au drapeau à damier. Une vraie galère.
Cinquième au départ, 3e à l'arrivée lors de l'étape suivante, à Montmelo.

2008 : Abandon au Canada, 10e en France

A Montréal, le Britannique commet la reine des boulettes. Lors d'une neutralisation, il se précipite au stand et repart en oubliant le feu rouge à la sortie de la pitlane. Où Kimi Räikkönen attendait patiemment... Il percute de plein fouet la Ferrari du champion du monde en titre. Premier gros couac d'une carrière plutôt lisse jusqu'ici.
Qualifié 3e mais pénalisé de 10 places deux semaines plus tard à Magny-Cours, il termine 10e (hors des points) sur un circuit où les dépassements ne sont pas aisés.
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Lewis Hamilton (McLaren Mercedes) défait lors du Grand Prix du Canada 2008

Crédit: Getty Images

2010 : Abandon en Italie, Abandon à Singapour

Cette année-là, Lewis Hamilton alterne le bon et le moins bon. A Monza, il finit dans un bac à graviers après une attaque infondée sur Felipe Massa (Ferrari), au premier tour.
Puis il accroche Mark Webber (Red Bull) à Singapour. La seule fois dans sa carrière où il enregistre deux abandons consécutifs.

2011 : 8e en Malaisie, vainqueur en Chine

Qualifié 2e à Sepang, il produit un Grand Prix décousu comme il peut encore le faire à cette époque. Après un départ moyen, il redevient le premier poursuivant de Sebastian Vettel (Red Bull) mais il use trop ses pneus. Lors d'une nouvelle explication avec Alonso, il change de ligne et prend 20 secondes de pénalité.
Une semaine plus tard à Shanghai, son rétablissement est éclatant. McLaren découvre un problème de pression d'essence sur sa MP4 et le fait sortir 35 secondes avant la fermeture de la pitlane, il boucle son tour de mise en pré-grille sans capot moteur, sans perdre ses moyens. Vainqueur en maître tacticien : sur trois arrêts, il coiffe Vettel (Red Bull), sur deux stops, à quatre tours de la fin.
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Lewis Hamilton en tête lors du Grand Prix de Chine 2011

Crédit: Getty Images

2011 : 6e à Monaco, abandon au Canada

Gêné par Felipe Massa (Ferrari) en Q3, il achève son week-end en faisant n'importe quoi. Il percute le Brésilien à l'épingle en course et prend un drive through. Puis un autre (converti en 20 secondes de pénalité) après avoir percuté Pastor Maldonado (Williams).
A Montréal, l'histoire se termine par un accrochage avec Jenson Button, lors duquel son coéquipier de McLaren ne l'a pas vu l'attaquer.

2013 : 12e en Espagne, 4e à Monaco

Passé chez Mercedes, il subit l'un des plus gros fiascos techniques de sa carrière à Montmelo à cause de la surchauffe de ses pneus. Au volant d'une Flèche d'argent qui n'est pas encore la bête de course que l'on connait, il termine au pied du podium en Principauté.

2015 : 6e en Hongrie, vainqueur en Belgique

Invité sur le tournage du film "Seul sur Mars" de Ridley Scott avec Matt Damon le dimanche matin de la course, l'Anglais a dormi trois heures et multiplie les gaffes dès l'entame de la course. En pole position, il vire 4e au premier virage, essaie de se refaire en attaquant Nico Rosberg et passe dans les graviers. Il attaque Massa, touche la Williams, tasse Bottas, percute Ricciardo (drive through), casse son aileron avant...
A Spa, il se refait en signant la pole position avant de l'emporter au plus fort de son duel avec Nico Rosberg.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Hongrie 2015

Crédit: Panoramic

2016 : Abandon en Espagne, vainqueur à Monaco

Après l'accrochage du premier tour et le double abandon avec Nico Rosberg à Montmelo, il l'emporte en Principauté pour la deuxième fois en profitant des déboires de Daniel Ricciardo (Red Bull) au stand. Mais il a forcé le destin en tenant plus longtemps que personne en pneus "pluie" sur une piste séchante. Un vrai tour de force.

2016 : 5e en Europe, vainqueur en Autriche

Hamilton n'est pas à l'aise au volant d'une Mercedes rétive qu'il finit mène dans un mur en Q3 (10e). Sa course est à peine meilleure, à cause d'un réglage du moteur erroné qui le prive de la pleine puissance.
A Spielberg, sa revanche est fracassante : il remporte son duel contre Nico Rosberg en survivant à une passe d'arme musclée dans le dernier tour.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Autriche 2016

Crédit: Daimler AG

2017 : 4e en Russie, vainqueur en Espagne

Techniquement hors-sujet pendant trois jours à Sotchi, il perd sa pole position au départ mais ne lâche pas Sebastian Vettel (Ferrari). Il finit par réussir un dépassement magistral en piste pour signer une victoire majeure.
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