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Webber miraculé

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/06/2010 à 19:21 GMT+2

Mark Webber (Red Bull) a échappé au pire lors de son accident avec Heikki Kovalainen (Lotus), au 9e tour dimanche. Mais les deux pilotes s'en sont renvoyé la responsabilité.

2010 GP d'Europe Red Bull Webber

Crédit: Red Bull - Gepa

Red Bull organise des "air race", épreuves de voltige aérienne. Dimanche à Valence, la course de Mark Webber en a soudain pris la tournure ; plutôt effrayante. Alors qu'il tentait de trouver l'ouverture derrière la Lotus N.19 de Heikki Kovalainen, au 9e passage de ce qui était encore pour épreuve automobile, l'Australien tombé au 18e rang après son pit stop n'a pas compris où le Finlandais voulait aller, et i'a percuté de plein fouet. Projetée en l'air sur une cinquantaine de mètres, la RB6 N.6 est retombée à l'envers et a été stoppée brutalement par un mur de pneu. Un remake parfait du vol plané de la Prost du Brésilien Luciano Burti au premier départ GP d'Allemagne 2001, sur la Ferrari de l'Allemand Michael Schumacher.
"Clairement, j'ai été surpris par ce qui s'est passé avant le virage", a expliqué Webber. "Il (Kovalainen) a freiné, levé le pied, ou quoi que ce soit d'autre à environ 80 mètres de l'endroit où j'avais freiné au tour précédent. Il faut être deux pour danser le tango, n'est-ce pas ? Nous sommes deux dans cet accident..."
"Tout d'abord, c'est une bonne nouvelle qu'aucun de nous ne soit blessé", a réagi Kovalainen. "Mark a fait un vol terrible, qui aurait pu se terminer bien plus mal. Je n'ai rien fait de mal et il m'a juste rentré dedans. Je pense qu'il a manqué son point de freinage et il m'a percuté suivant un angle très mauvais. Son pneu avant a heurté mon pneu arrière et il a décollé. Je me suis soumis à la visite de contrôle obligatoire au centre médical, et nous nous sommes serré la main avec Mark."
En direct sur TF1, Philippe Streiff a rappelé que l'arceau de sécurité d'une monoplace est tenu de résister à une pression de sept tonnes. Un crash-test était entré au cahier des charges technique après l'accident qui avait laissé le Français tétraplégique, lors d'essais de pré-saison au Brésil, en 1989. Un drame survenu un peu moins de trois ans après l'accident mortel d'Elio de Angelis au Castellet, à bord d'une Brabham à l'arceau de sécurité trop peu robuste.
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