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Alonso redore son blason

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/09/2010 à 23:08 GMT+2

Fernando Alonso (Ferrari) s'est replacé dans la course au titre en gagnant devant les tifosi, dimanche. Jenson Button (McLaren), 2e, a également fait une bonne affaire. Massa (Ferrari), 3e, a pris de précieux points à Vettel et Webber (Red Bull) alors qu'Hamilton (McLaren) a couru à sa perte.

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Crédit: Eurosport

Dans la tourmente médiatique depuis sa victoire en Allemagne, décroché au championnat après son accident en Belgique il y a deux semaines, Fernando Alonso a fait une mise au point en piste en dominant le Grand Prix d'Italie, la 14e manche du Mondial 2010, dimanche. Quatre jours après la clémence accordée par la Fédération internationale de l'Automobile à l'écurie italienne, le double champion du monde a remis le sport au premier plan en signant à Monza sa troisième victoire de la saison, devant Jenson Button (McLaren) et Felipe Massa (Ferrari).
Contraints à l'abandon à Spa-Francorchamps, l'Espagnol et l'Anglais ont ravivé leurs chances mondiales car Sebastian Vettel (Red Bull) et Mark Webber (Red Bull), 4e et 6e, ont passé un après-midi difficile. L'Allemand et l'Australien savaient qu'ils n'avaient pas grand-chose à espérer du "Temple de la vitesse" ce week-end. Ils sont parvenus à grappiller quelques points, au contraire de Lewis Hamilton (McLaren) qui s'est éliminé dès le premier tour en cassant sa direction contre la seconde F10.
L'ultime manche européenne de la saison a donc totalement révisé le top 5 mondial, que mène à nouveau Webber (+1, 187 pts) devant Hamilton (-1, 182 pts), tandis qu'Alonso est remonté 3e (+2, 166 pts), au détriment de Button (-1, 165 pts) et Vettel (-2, 163 pts). Au championnat des Marques, Red Bull garde la 1ère place avec 350 points contre 347 à McLaren, alors que Ferrari reste éloignée sur la 3e marche du podium (290 pts).
Un beau dépassement "dans le garage"
"Le sentiment de cette victoire ne peut être comparé que celui de mon succès à domicile, à Barcelone, en 2006. Cela avait été un moment spécial, et celui là l'est aussi", a confié l'as des Asturies, qui a d'emblée perdu l'avantage de sa pole position. "Ce fut une course très éprouvante, face à une très forte opposition de la part de Jenson [Button], qui a piloté de façon fantastique. Nous avons essayé de mettre les deux Ferrari en positions 1 et 2… Après le départ, Button (leader) avait un bon rythme mais l'équipe a une fois de plus fait un travail fantastique, en faisant un fantastique pit stop. Je la remercie de pouvoir m'asseoir ici (à la place du vainqueur) car nous avons doublé 'dans le garage'. Concernant l'arrêt (tour 38), nous avons envisagé de stopper un tour plus tôt ou un tour plus tard. Il fallait faire faire le bon choix. Jenson s'est arrêté (tour 37) et nous avons dès lors eu un tour de plus pour ensuite s'en remettre aux mécaniciens. Il n'y a rien eu de spécial, sauf que ce pit stop fut superbe."
"Ce fut une course très éprouvantementalement", a relaté Button. "J'ai passé la première moitié de la course à regarder dans mes rétros et les écrans géants pour voir où était Fernando [Alonso]. Je n'ai su qu'à l'arrivée que mon diffuseur avait été abimé par une autre voiture (celle d'Alonso) dans le tour 1, mais je ne sais pas si j'en ai souffert. Cependant, avec le niveau d'appui que j'avais, je pensais plus prendre mes distances dans les virages. Au lieu de ça, la voiture bougeait un peu dans tous les sens. J'ai été très déçu en voyant Fernando [Alonso] ressortir juste devant moi. Mais bon, nous n'avions pas la vitesse pour gagner. Ça reste un bon week-end pour moi : cette 2e place est très utile au championnat."
La boulette d'Hamilton
Qualifié 6e, Sebastian Vettel (Red Bull) a progressé de deux places malgré la perte momentanée d'une position sur son rival interne Mark Webber, suite à un problème de frein, et non de coupures moteur comme un temps évoqué. Le jeune allemand a stoppé dans l'avant dernier tour et gardé la conduite du petit train Vettel/Rosberg/Webber/Hülkenberg. "Notre stratégie était un risque ; si elle marchait j'étais un roi et si elle échouait j'étais un idiot ! Par chance, elle a marché", s'est-il félicité. "J'ai pris un mauvais départ et perdu beaucoup de terrain. De là, c'était difficile de doubler, car je n'avais pas de vitesse de pointe. Vers le tour 20, il s'est passé quelque chose, peut-être une friction dans la voiture, mais par chance le problème s'est résolu de lui-même."
Mark Webber a fait le chemin inverse, de la 4e à la 6e place. "Nous avons tout perdu au départ et dans le premier tour. J'ai perdu beaucoup de temps derrière (Nico) Hülkenburg, qui a semblé couper la chicane un tour sur deux mais les stewards l'ont laissé tranquille. Je l'ai eu finalement mais j'ai perdu du temps. J'ai eu une meilleure journée que Lewis [Hamilton], j'ai marqué mais Fernando (Alonso) a gagné. Ça aurait pu être pire", a réagi l'Australien.
L'an dernier, Lewis Hamilton avait abandonné sur accident dans le dernier tour. Là, il a commis une erreur rédhibitoire dans le tour 1, et a reconnu son impétuosité. "J'ai avancé ma voiture à l'intérieur de celle de Felipe [Massa] au virage N.4, et ce fut probablement un peu trop (…) j'étais trop près de Felipe et sa roue arrière gauche a clippé ma roue avant droite." Il a reconnu "qu'une erreur peu couter le titre."
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