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Les enjeux du Grand Prix

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/03/2010 à 14:18 GMT+1

Tenue des freins, nouvelle Q3, arrêts au stand express, voitures plus lourdes au départ, etc… : voici quelques uns des challenges auxquels les pilotes vont être confrontés à Sakhir, dès vendredi à l'occasion du premier rendez-vous du Championnat du monde 2010.

2010 Tests Montmelo Red Bull Webber Vettel

Crédit: Red Bull - Gepa

Tenue des freins
Sakhir était réputé plus sévère que Montréal de ce point de vue mais la boucle rajoutée entre les anciens virages 4 et 6 a fait passer le quota de tours dominicaux de 57 à 49, pour le temps au tour le plus élevé du championnat, devant Spa-Francorchamps. Par ailleurs, aucune écurie n'a tourné à Bahreïn en tests de pré-saison et vendredi sera une journée importante pour configurer les écopes pour refroidir correctement disques et étriers. Aussi, les couvercles de roues qui participaient au refroidissement sont interdits.
Nouvelle Q3
Contrairement à l'an passé, les pilotes vont rouler léger en Q3. Un challenge particulier car les voitures seront réglées aux niveaux aéro et mécaniques pour partir réservoir plein. Mais la donne qui change le plus est l'obligation de chausser des pneus qui serviront pour le départ. Les pilotes en délicatesse avec la tenue des gommes n'insisteront peut-être pas pour aller chercher le dernier dixième afin de ménager leurs enveloppes soumises à la torture dans le premier relais.
Arrêts au stand
L'impossibilité de compléter les réservoirs en cours de GP pour la première fois depuis 1993 va considérablement réduire la durée des pit stop. "Trois secondes et demi est un temps d’arrêt décent. Cela divise le temps d’immobilisation de la voiture par deux par rapport à l’an passé", note Steve Nielsen, directeur sportif de Renault F1. Conséquence : quand une erreur pouvait naguère être couverte par le temps incompressible de remplissage du réservoir, la moindre faute de procédure sera punitive. D'autant qu'il n'y aura que six mécaniciens autour de la voiture, soit un par roue. Aussi, il en coûtera de devoir ôter un papier gras coincé dans un radiateur. Par ailleurs, les lève-vite électriques sont bannis et le préposé au cric devra agir manuellement, avec un risque de déstabilisation de la machine si la coordination n'est pas parfaite avec le comparse chargé de soulever l'arrière du bolide. Certaines équipes vont remplacer le lollipop man par une rampe lumineuse. Attention à ne pas vivre la même désillusion que Massa à Singapour 2008. Ultime conséquence de l'absence des ravitaillements : plus aucun pilote ne sera pris au piège de devoir rentrer pendant une neutralisation.
Voitures plus lourdes
En 2009, les machines devaient peser un minimum règlementaire de 605 kg au départ, auxquels il fallait ajouter 60 kilos de carburant. Cette année, l'interdiction des ravitaillements va faire monter le total à 787 kg ; un minimum relevé à 620 kg au départ plus en moyenne 167 kg d'essence. Fatalement, tous les pilotes ont trouvé leurs voitures d'une maniabilité plus difficile avec le réservoir à ras bord. "La voiture bouge beaucoup", a résumé Sebastian Vettel. En premier lieu, les pneus seront beaucoup plus sollicités dans les premiers tours. Les pilotes déployant un pilotage souple seront sûrement avantagés. Du moins pourront-ils retarder l'usure de leurs gommes s'ils ont adoptés des réglages adéquats.
Départ
Le grainage et l'usure accélérée qui menacent tous les bolides vont rendre les pilotes plutôt conservateurs dans leur comportement au premier gros freinage. On va ainsi retrouver le même conservatisme qu'en 2005, lorsque les pilotes ne voulaient pas risquer de faire un plat. Les distances de freinage particulièrement longues à cause du poids des voitures sera à son maximum en raison de l'emploi de la qualité de gommes la plus dure pour le premier relais. Bref, personne ne va faire de folie.
Stratégies
Auparant, un tacticien pouvait ajuster la durée d'un arrêt au stand pour placer son pilote devant un rival au retour en piste. Ce paramètre a disparu et on va assister à une uniformisation des plans de course. Dorénavant, le moment du stop variera surtout en fonction de l'état d'usure des pneus. De là, les pilotes ne vont plus miser sur les arrêts pour "doubler" et vont devoir plus prendre leurs responsabilités en piste.
Nouvelle section
L'ancienne zone comprise entre les virages 4 et 6 a été augmentée d'une zone tortueuse, où la traction sera prépondérante. "Cette partie du tour est un peu en zigzag mais elle ne présente pas de zone de freinage appuyé. Je ne pense donc pas que cela favorisera les dépassements", note Robert Kubica.
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