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Red Bull ne s'emballe pas

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ParEurosport

Mis à jour 26/04/2012 à 08:10 GMT+2

En tête des deux classements, Pilotes et Constructeurs, après la victoire de Vettel à Bahreïn, Red Bull ne tire aucune conclusion hâtive quant à un possible retour de sa suprématie.

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Crédit: Eurosport

Surtout ne pas s'enflammer. Victorieux, par le biais de Sébastian Vettel, à Bahreïn dimanche, l'écurie Red Bull repousse toute idée d'euphorie deux jours après ce retour aux affaires. Christian Horner, cité par Autosport, a expliqué mardi qu'il ne fallait y voir aucun signe de retour aux réalités de la 2011. "Je pense que dans cette saison, il y aura des hauts des bas. Il va être très important de prendre des points dans les courses qu'on ne peut pas gagner, d'en tirer le maximum. Et dans les courses à notre portée, il faudra gagner", affirme le directeur de l'écurie double championne du monde du classement des constructeurs.
Les décomptes des quatre premiers GP de la saison lui permettent de parfaire sa démonstration. "Dans les quatre premières courses, nous avons toujours réussi à marquer des points, relève Horner. Nous avons eu quatre quatrièmes places avec Mark [Webber] et une seconde, une première, cinquième et une onzième (avec Vettel)". Ce début de saison en montagnes russes, avec quatre pilotes et quatre écuries différentes vainqueurs des premiers GP, sera à ses yeux un scénario susceptible de durer en 2012, loin de la mainmise totale de Red Bull et Vettel en 2011. "Je suis sûr qu'avec ce championnat, et les seize courses qu'il reste à disputer, nous allons assister des choses très différentes. Il aurait été très difficile de prédire la performance de Bahreïn une semaine après ce qui s'est passé en Chine." Webber et Vettel avait terminé aux quatrième et cinquième places.
Dimanche, à chaud, Horner avait expliqué que ses mécaniciens et sa tactique avaient été à la base du succès de Red Bull, plus que d'éventuelles évolutions sur la voiture, sur lesquelles Horner est resté discret. "Après les deux premières courses, nous ne nous attentions pas à être en tête avant de revenir en Europe. Ça montre que si l'équipe travaille bien, vous en percevez les dividendes. En toute honnêteté, en arrivant ici (à Bahreïn), je pensais que ce circuit ne mettrait pas en valeur nos points forts. Nous avons maintenant la chance de connaître un petit répit avec un test à Mugello, où nous pourrons regarder les données de ces quatre premières courses et voir ce que nous avons appris d'elles". Avec l'espoir de reprendre une avance plus nette sur les MacLaren et les Lotus, notamment. Avance dont les premiers GP montrent qu'elle s'est considérablement estompée.
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