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Grand Prix de Bahreïn 2014 : Bonus-malus : Hamilton et Rosberg éblouissants, Maldonado inquiétant

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 11/04/2014 à 14:44 GMT+2

Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) ont été flamboyants dimanche à Sakhir, et Pastor Maldonado (Lotus) une fois de plus dangereux. Voici nos bonus-malus.

2014 GP de Bahreïn Mercedes Hamilton

Crédit: Daimler AG

Le regret

Les accidents qui ont éliminé Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Esteban Gutiérrez (Sauber).

L'attaquant

Daniel Ricciardo (Red Bull). L'Australien méritait de toute évidence le podium. Qualifié troisième, dégringolé treizième sur la grille, il a taillé dans le peloton avec classe et détermination. Il a ferraillé avec les Ferrari, les McLaren et a piégé son coéquipier Sebastian Vettel en stoppant juste avant la neutralisation. Une remontée sensationnelle qui n'est pas passée inaperçue.
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Daniel Ricciardo (Red Bull) est resté au pied du podium

Crédit: AFP

Le vilain

C'est facile : Pastor Maldonado. Le Vénézuélien n'a pas renoncé à ses méthodes de tête brûlée. Quand on le contrarie ou que les choses ne vont pas bien pour lui, il s'énerve, devient impulsif. Fait n'importe quoi. De dangereux de préférence. Un attentat dans les roues de Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), un autre dans celles d'Esteban Gutiérrez (Sauber). Avec un aplomb formidable, il explique que le Mexicain l'a induit en erreur…
En plus, l'équipe Lotus, sous perfusion PDVSA (le logo est apparu aussi sur les pontons ce week-end), le couvre. Le directeur d'équipe adjoint, Federico Gastaldi, a brillamment expliqué que ses deux pilotes "avaient gardé la tête froide". Romain Grosjean a fait le job proprement, dimanche. En revanche, on ne comprend pas ce terme accolé au destructeur sud-américain. Au final, un stop and go de 10 secondes, 5 places de grille et 3 points de superlicence, c'est pas cher payé.
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Esteban Gutiérrez (Sauber) expédié en tonneaux par Pastor Maldonado (Lotus)

Crédit: AFP

Le bonus

L'extraordinaire bagarre que nous ont offerte Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Ces deux-là reprennent admirablement l'histoire de la marque là où elle l'avait laissée, en 1955. Juan Manuel Fangio, Stirling Moss, Piero Taruffi, Kark Kling ont aujourd'hui leurs successeurs modernes.
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La neutralisation a remis en cause la position de Hamilton mais il a tenu bon.

Crédit: Daimler AG

Le malus

Ferrari. Le lobbying de Luca di Montezemolo, axé ce week-end uniquement sur la règlementation moteur. Ce problème était secondaire. Il l'est plus encore depuis le récital donné par les Mercedes.

La stat

Mercedes est le septième constructeur vainqueur des trois premières courses de la saison, après Lotus (1968), Ferrari (1976, 2000, 2004), Williams (1981 1992, 1996), McLaren (1988, 1991), Benetton (1994) et Renault (2005, 2006).

La déclaration

Lewis Hamilton (Mercedes) : "C'était l'une des courses les plus difficiles de ma carrière, la dernière fois c'était peut-être à Indianapolis en 2007, donc ça fait un bail."

Le tweet qui laisse perplexe

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