Le message de Charles Leclerc (Ferrari) à Lewis Hamilton (Mercedes) : "J'ai hâte de le voir en rouge"

Charles Leclerc était l'élu, le "futur de Ferrari", le "prochain champion" du temps de Mattia Binotto. Il a ensuite été vu comme le fils préféré de Frédéric Vasseur, boss de sa première saison en Formule 1 chez Sauber (2018) et directeur d'équipe de la Scuderia depuis 2023. A Maranello, le pilote de la Principauté a toujours partagé la vision à long terme du patron français, et c'est pour cela qu'il a signé un nouveau contrat pluriannuel - sans doute cinq ans - à compter de 2025. A l'entendre, il était dans la confidence des tractations entre son directeur et Lewis Hamilton avant même de rempiler. Et n'a donc pas pris le recrutement de la star britannique comme un désaveu personnel.

Effectivement, Charles Leclerc s'est déjà frotté à Sebastian Vettel chez les Rouges, il ne redoute donc pas spécialement de se mesurer à un Lewis Hamilton régénéré en rouge à partir de 2025. C'est du moins ce qu'il a assuré mercredi à Canal+, à la veille des premiers essais du Grand Prix de Bahreïn, la manche d'ouverture du Championnat du monde 2024.

"Il amène beaucoup, beaucoup d'expérience dans le team, il a tout ce succès qu'il avait en Formule 1, a dit le vice-champion du monde 2022. C'est une très bonne opportunité pour moi aussi d'avoir un sept fois champion du monde à côté de moi : c'est un beau challenge. Mais c'est sûr qu'apprendre d'un des meilleurs pilotes de la Formule 1 sera une bonne chose." Et de conclure, optimiste, à propos de l'Anglais avec qui il n'a jamais eu d'histoire en piste : "J'ai hâte de le voir en rouge."

De son côté, Lewis Hamilton n'a pas voulu s'épancher sur son transfert à sensation. En conférence de presse, sur le circuit de Sakhir, il est plus revenu sur la nostalgie que renfermait déjà sa dernière campagne avec Mercedes. "Chaque membre de l'équipe a été incroyablement compréhensif, m'a énormément supporté, a dit le pilote de 39 ans. Ils savent que je suis là pour faire des résultats, c'est le même objectif que les années passées. C'est émouvant, et chaque semaine sera émouvante. Ce sera la dernière année avec l'équipe, et je me souviens de la première (en 2012). Les essais hivernaux étaient les derniers, et il y aura beaucoup d'émotion toute l'année mais on sera soudés."

Une Ferrari n°16 et une Mercedes n°44 ajouteraient certainement à cette attente, mais les premiers essais du Grand Prix de Bahreïn, n'ont pas véritablement dévoilé de hiérarchie entre les équipes italienne et allemande, encore candidates au rôle de premier challenger de Red Bull cette année.