GP de Bahreïn - En mars, ça repart déjà pour Max Verstappen et Red Bull : "Je ne faisais qu'un avec la voiture"

Samedi, Max Verstappen (Red Bull) a signé son troisième succès sur le circuit de Sakhir en remportant très facilement le Grand Prix de Bahreïn. Comme l'an dernier, le Néerlandais dispose d'une fusée qui satisfait la moindre de ses volontés. Parfaitement lancé dans la défense de son titre, le champion du monde semble déjà l'avoir adoptée. Son cinquième Grand Chelem en est d'ailleurs la preuve.

Verstappen esulta per la vittoria nel GP Bahrain - Mondiale 2024

Crédit: Getty Images

Max Verstappen, la force tranquille. Facile vainqueur du Grand Prix de Bahreïn samedi après-midi, le Néerlandais a éclaboussé la manche inaugurale de son talent et de sa maîtrise. Dans la très fraîche nuit de Sakhir, le poleman n’a eu qu’à gérer le périlleux premier virage face à Charles Leclerc (Ferrari) avant de s’envoler vers un huitième succès consécutif. Dans sa promenade solitaire au beau milieu du désert, l’invincible champion du monde a également cueilli le point du meilleur tour. Bref, le Néerlandais a vécu un retour aux affaires tranquille et parfait.
"J’ai pris beaucoup de plaisir, je me suis senti très bien dans la voiture, a-t-il déclaré dans le parc fermé. C’est toujours particulier de vivre ce genre de soirée où tout va parfaitement bien. Je ne faisais qu’un avec la voiture et c’est génial." Pourtant, Verstappen, qui entame la troisième défense de son titre, aurait signé des deux mains pour un tel scénario à l’entame de l’épreuve bahreïnie. Car, oui, on peut dominer outrageusement la discipline reine du sport automobile depuis 2021 et ressentir le même stress qu’un écolier se présentant devant les grilles de l’école le jour de la rentrée.
Son écurie a passé l’hiver à plancher secrètement sur une monoplace au concept novateur. Le doute avait un peu envahi le numéro 1 durant les essais libres quand, insatisfait de sa nouvelle monture, il avait publiquement exposé les problèmes de changements de rapports et le manque d’équilibre de sa monture. Allant jusqu’à déclarer qu’il “n’avait pas eu de bonnes sensations”, jusqu’à la qualification durant laquelle Charles Leclerc lui a volé la vedette en réalisant en Q2 le tour le plus rapide de la séance. A l’entendre après sa 55e victoire en carrière, c’est (déjà) de l’histoire ancienne : "La course s’est mieux passée que prévu. La voiture a été géniale à piloter. C’était vraiment très agréable, j’avais beaucoup de rythme. Je n’aurais pas pu rêver mieux."
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Max Verstappen (Red Bull) durant le Grand Prix de Bahreïn.

Crédit: Getty Images

A ceux qui pensaient les Red Bull plus vulnérables et atteignables sur les longs relais, Verstappen a répondu en collant 22 secondes à son coéquipier, muni de la même fusée, et 25 à Carlos Sainz (Ferrari), le meilleur des autres à Bahreïn. En tête de bout en bout, il a profité des tourments de Leclerc pour prendre un avantage considérable dans les premiers instants de la course. Après onze boucles, l’écart avec le deuxième était déjà considérable (12 secondes). Dernier des pilotes de tête à plonger dans la voie des stands, il a tellement bien exploité sa gomme blanche qu’il s’est mis à affoler les chronos, collant plus de huit dixièmes par tour à Pérez et prenant un tour aux Alpine, 17e et 18e, au trente-troisième tour.

Supersonique avec les tendres

Un peu trop, peut-être, au goût de son ingénieur. Quand Verstappen le sollicite pour connaître son meilleur chrono (1'35"160) avant de chausser un train de tendres neuf, Gianpiero Lambiase tente de le raisonner en lui rappelant le nombre de tours restant à couvrir. Fin de la discussion ? Le temps de mettre ses pneus dans la bonne fenêtre d’utilisation, le Néerlandais explosera les compteurs en 1’32”608.
Histoire de bien assommer la concurrence, Ferrari et Mercedes en tête, qui doit se questionner sur la capacité de Red Bull à produire des fusées et façonner des bijoux. "Nous n’étions pas si sûrs après les essais, mais nous avons trouvé nos points forts dans les réglages, s’est réjoui Helmut Marko au micro de Sky Sports. Max a ensuite pris le large. C’était un départ très agréable, mais un peu inattendu."
Verstappen et Pérez sur le podium du premier Grand Prix de la saison, Red Bull quitte le froid de Bahreïn avec le maximum de points et l'assurance que son concept tient plus que la route et lui offre un temps d'avance. Le début d'une nouvelle hégémonie ? Il faudra attendre quelques courses pour le savoir, et notamment la suivante, à Djeddah (Arabie saoudite), avec des températures plus douces. Mais si même le champion du monde et ses dirigeants s'étonnent des performances de leur propre monture... à quelle saison va-t-on assister ? La même qu'en 2023 doit espérer "SuperMax".
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