Grand Prix de Bahreïn | Un "caca très cher" Carlos Sainz (Williams) et George Russell (Mercedes) s'insurgent contre l'amende infligée par la FIA
Mis à jour 11/04/2025 à 18:12 GMT+2
Carlos Sainz (Williams) et George Russell (Mercedes) sont vent débout contre les amendes infligées par la FIA pour retard à la cérémonie de l'hymne national précédent le départ d'une course. Taxé de 20.000 euros (10.000 avec sursis) à Suzuka, l'Espagnol réclame l'abolition de ces amendes disproportionnées. L'Anglais lui a emboîté le pas.
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Video credit: Eurosport
Carlos Sainz ne digère pas. Cette affaire est grotesque selon lui. Arrivé quelques minutes trop tard pour assister au début de l'hymne nippon, lors de la cérémonie précédent le départ du Grand Prix du Japon, l'Espagnol de Williams avait écopé d'une amende de 20.000 euros dont 10.000 avec sursis. Parce que la Fédération internationale de l'automobile, et spécialement son président Mohammed ben Sulayem, sont devenus tatillons sur la question du protocole.
Choqué, Carlos Sainz encaisse mal le montant de l'infraction et plaide pour un abandon de ces sanctions aux motifs discutables, selon lui. "Je pense être le plus grand supporter de la ponctualité et être, en ce sens, un gentleman, en étant ponctuel sur les choses, et spécialement un hymne national, en présence de toutes les autorités, a-t-il argumenté jeudi dans le paddock de Sakhir, à la veille de la 4e manche du championnat du monde 2025. J'étais le premier à lever la main et dire : 'Je suis en retard, je suis désolé pour ça.' Sur le coup, j'étais cinq secondes en retard, et prendre 10.000 euros d'amende pour cinq secondes, ou quelque amende que ce soit, c'est hors de question pour moi de payer. Mais oui, je ne sais pas si je vais prendre une autre amende pour dire ça, mais ces trucs (de merde) arrivent. C'est comme ça. C'est comme ça que ça tourné parfois."
"J'espère que quelqu'un va au moins me dire où ces 10.000 euros vont aller, et que ce sera 'Oui, ils vont être reverser au service d'une bonne cause."
En plus, Sainz avait une excuse
Le plus paradoxal dans cette histoire est que les commissaires de la FIA ont reconnu dimanche dernier à Suzuka que Sainz avait eu un empêchement. "Le pilote a déclaré que, juste avant l'hymne, il a ressenti un problème d'estomac qui a retardé sa présence sur la grille de départ. Cela a été vérifié par le docteur Messina de Med-Ex qui a confirmé le problème et a déclaré qu'il avait fourni les médicaments appropriés au pilote", a-t-il écrit dans leur note.
"C'est un caca très cher", a commenté George Russell, venu au secours du Madrilène, en qualité de co-président de l'Association des pilotes de Grand Prix (GPDA). "Je comprends bien que le devoir que nous avons être à l'heure pour l'hymne national mais ce n'est pas aussi simple que cela, a-t-il poursuivi. Nous courons souvent aux toilettes et parfois il n'y en a tout simplement pas de disponibles entre le moment où on sort de la voiture et celui où débute l'hymne. Et puis, on se fait arrêter par des gens sur la grille ou d'autres qui demandant une brève interview."
Pour parer à ce genre de situations, les pilotes doivent pouvoir s'organiser pour mieux maîtriser leur timing, et la FIA reconnaître une excuse valable quand c'est le cas.
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