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Bonus-malus : Hamilton et Vettel étaient à la limite, Pérez au-delà

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 28/08/2017 à 15:01 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - De la 12e manche du Mondial, on retiendra la course-poursuite entre Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) et le dangereux clash entre Sergio Pérez et Esteban Ocon chez Force India.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2017

Crédit: Eurosport

La note : 2/5

"Probablement pas la course la plus spectaculaire à regarder, car on était très proches et que rien ne s'est passé." Bien résumé de la part de Sebastian Vettel.

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Question performance, il n'a eu aucune marge de manœuvre pendant les 44 tours, ce qui a donné un relief particulier à sa 58e victoire. Aucun droit à l'erreur non plus dans la première montée de Kemmel et au restart. "Le niveau était très élévé", a attesté Sebastian Vettel.
Finalement, c'est sa propre équipe qui lui a fait le plus peur en lui imposant de terminer en "tendre".
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2017

Crédit: Getty Images

Le performer : Nico Hülkenberg (Renault)

Trois Top 7 en qualification et deux Top 6 au drapeau à damier en trois Grand Prix : l'Allemand réalise un bel été et laisse son ancienne équipe régulièrement dans ses rétros. En primes, de belles passes d'armes avec Fernando Alonso (McLaren).

Le maudit : Max Verstappen (Red Bull)

"Je suis désolé pour cet abandon et pour les fansqui payent cher leurs tickets", a déploré le Néerlandais, stoppé par la casse d'un cylindre après huit tours.
"J'en suis maintenant à 50% d'abandons", a-t-il constaté. "C'est incroyable, comme je l'ai dit à la radio. Je n'arrive pas à croire que des trucs comme ça arrivent. Sur les premiers, on se dit que c'est de la malchance, mais je me retrouve en compétition avec Fernando [Alonso] en termes d'abandons. C'est très démotivant car on bosse très dur tout le week-end."
Néanmoins, "Mad Max" s'est senti moins seul en lisant le communiqué de Renault. "Son problème semble avoir été provoqué par un capteur électronique", a précisé Cyril Abiteboul, directeur de Renault Sport Formula One Team. "Je tiens donc à présenter mes excuses à Red Bull Racing et surtout à Max et ses très nombreux fans, qui sont aujourd’hui très déçus comme nous le sommes aussi. Nous allons nous rapprocher de RBR afin de définir un plan d’action permettant d’éradiquer ces problèmes qui annihilent tout le potentiel de leur package."

Le dépassement : Ricciardo et Kimi Räikkönen sur Bottas

Daniel Ricciardo et Kimi Räikkönen en stéréo sur Valtteri Bottas, au 34e tour. Le côté gauche pris par "Banana Dan", "Iceman" a plongé à droite à l'intérieur. Un petit bijou.

Le grand perdant : Valtteri Bottas (Mercedes)

Premier, deuxième, troisième, cinquième : il glisse au classement depuis quatre Grands Prix. Mine de rien, ça faisait six courses que Bottas prenait des points à Hamilton ou Vettel, voire les deux (Bakou et Spieberg). Il commençait à s'y voir mais, après une qualification terne, il n'a pas non plus été capable de suivre le rythme. Ni contenir en "tendre" Ricciardo et Räikkönen en "super tendre" au restart. 41 points de retard sur Vettel et 34 sur Hamilton, c'est beaucoup. A cette cadence, Monza pourrait le condamner au rôle de n°2.
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Résultat du Grand Prix de Belgique 2017

Crédit: DR

Le bonus : Le suspense

Sept points entre Vettel et Hamilton, on n'avait plus vu un écart aussi faible entre les deux premiers du championnat depuis 2010 et les quatre unités séparant Webber d'Hamilton.

Le malus : La guerre chez Force India

L'escalade a débuté à Bakou et, depuis, personne ne veut céder. Sergio Pérez finance largement l'équipe indienne et se sent de fait intouchable. Esteban Ocon refuse d'être impressionné mais sa baraka (il n'a jamais abandonné en F1) ne va pas durer. Force India leur a désormais interdit de se battre en piste. Une décision impossible à appliquer…

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

Il n’y a qu’un changement à faire dans l’équipe et tout le monde sait de quoi il s'agit. Des solutions existent et à nous de les trouver rapidement. McLaren est toujours l’une des meilleures équipes du monde et je serai heureux de continuer à travailler avec elle. Mais des changements s'imposent.
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