Sebastian Vettel (Ferrari) : "Nos ingénieurs ont fait des progrès ces deux dernières années"

Sebastian Vettel avait été trop juste à deux reprises dans ses tentatives de dépassement sur Lewis Hamilton, l'an passé à Spa-Francorchamps. Au premier tour au bout des 751 mètres de rectiligne de Kemmel, puis au restart suite à l'intervention de la voiture de sécurité pour effacer les dégâts du rififi entre les pilotes Force India. Dimanche au Grand Prix de Belgique, l'Allemand a montré l'étendue des progrès des motoristes de Ferrari en dominant la Mercedes de son alter ego quadruple champion du monde dans des circonstances analogues. Avant d'aller chercher sa 52e victoire en carrière, à l'issue de son 15e Grand Prix entièrement mené.

"J'ai eu un bon départ et je ne suis pas sûr que Lewis m'ait vu", a-t-il relevé. "Il m'a poussé assez loin vers la gauche, mais je savais que ma chance serait plus tard, en haut de la colline. Je pense que j'ai bien manoeuvré. L'année dernière, j'étais toujours un peu court quand j'essayais de le doubler. Il semble que ce soit mieux cette année. Le timing est crucial et j'ai parfaitement réussi à le faire, malgré la Force India (d'Esteban Ocon) qui s'est rapprochée à ce moment."

"Dès que j'ai été en tête, j'ai été soulagé évidemment avec la venue de la voiture de sécurité", a-t-il poursuivi. "J'ai donc pensé : 'Bien, je l'ai fait et la voiture de sécurité est là'. Mais, quand elle est partie, j'ai eu un très bon redémarrage, je suis ressorti proprement du premier virage, ce qui était délicat avec le fort vent arrière. Après cela, la course s'est très bien déroulée. Lewis a poussé très fort, surtout dans le premier relais, vers la fin il était très rapide. Dans le deuxième relais, je pouvais attaquer un peu et contrôler le rythme".

Mercedes avait chiffré à 15 chevaux l'avantage de l'ultime spec de son V6 hybride. Et assez vite reconnu que Ferrari avait probablement fait le même pas en avant. Laissant donc Maranello encore une bonne longueur devant. "J'espère que nous avons plus de puissance", a réagi Sebastian Vettel. "C'est pour cela que nous travaillons. Si c'est le cas, bravo à nos ingénieurs ! Ils ont fait des progrès, surtout ces deux dernières années. C'est une bonne nouvelle.... Je pense que l'année dernière, nous n'avions aucune chance ici, quel que soit nos choix aérodynamiques."

Salué par le drapeau à damier onze secondes avant Lewis Hamilton, Sebastian Vettel a récupéré les sept points cédés en Hongrie lors de la précédente étape du championnat du monde. Et dans ce contexte, 17 points à combler en huit Grands Prix, ça n'a vraiment rien d'impossible. "La voiture s'est maintenant montrée robuste sur tous les types de circuits et ce week-end, nous avons obtenu un peu plus de puissance grâce au nouveau moteur qui, je pense, nous a aidé dans les lignes droites", a-t-il noté. "C'est une grande victoire pour toute l'équipe et j'espère que ce sera la même chose à Monza, mais nous devons continuer à nous battre pour être toujours à la hauteur".