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Vettel, déjà ça de pris

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/04/2012 à 17:12 GMT+2

Relégué en 15e position après un départ manqué, Sebastian Vettel (Red Bull) a tout de même accroché dix points en terminant 5e. Le champion du monde s’en contente. Pour l’instant. Mais l'écurie autrichienne va devoir rapidement réagir, sous peine de laisser filer McLaren et la concurrence.

Red Bull-Renault driver Sebastian Vettel of Germany leaves the pits after finishing 11th fastest during the qualifying session of Formula One's Chinese Grand Prix at the Shanghai International Circuit on April 14, 2012

Crédit: AFP

Il était gros comme une maison. Tellement gros qu’on ne voyait que lui. Mais à l’épreuve des faits et des trois premiers grands prix de la saison, Sebastian Vettel est quelque peu retombé de son nuage. Le double champion du monde et sa monoplace ne sont pas au niveau escompté et imaginé par tous les observateurs. Non, Vettel et Red Bull ne sont pas partis pour se balader en 2012. Si rien n’est encore hypothéqué, malgré l’avance prise par McLaren, l’écurie autrichienne va devoir se reprendre et éviter à ses pilotes, Vettel en tête, des week-ends aussi éprouvants que celui vécu du côté de Shanghaï.
Eliminé samedi en Q2 pour la première fois depuis le GP du Brésil en 2009, Sebastian Vettel s’est élancé du 11e rang, dimanche. Et s’est même rapidement retrouvé 15e après avoir loupé son envol. Manquant sérieusement de vitesse de pointe dans les lignes droites, le double tenant du titre a cravaché pour revenir. Le talent et une stratégie à deux arrêts ont fait le reste. L’exceptionnelle remontée du natif d’Heppenheim l’a porté jusqu’à la deuxième place, loin derrière Nico Rosberg (Mercedes). Pour finalement terminer cinquième, la faute à des pneumatiques rongés.
"Dépasser était trop compliqué"
"Je n’avais plus de pneus à la fin de la course. J’ai tenté de rester devant Kimi (Raïkkönen) qui, je pense, a eu le même genre de problèmes que moi. D’ailleurs, cela m’était arrivé l’an passé", s’est-il souvenu après être descendu de son baquet. A ceci près qu’en 2011, Vettel luttait pour la gagne et avait été supplanté par Lewis Hamilton (McLaren) qui chaussait des gommes en bien meilleur état. Cette année, il n’était pas question de s’imposer. Juste d’accrocher le podium. Finalement, Sebastian Vettel s’est classé derrière Mark Webber et a pris dix points. Un moindre mal. Il ne pouvait guère faire mieux. "On a pris quelques bons points et ce n’est pas trop mal. Je suis plutôt content, compte tenu de mon mauvais premier tour. Globalement, on a manqué de vitesse dans les lignes droites. Dépasser était trop compliqué."
Avant le Grand Prix de Bahreïn, toujours programmé pour le week-end prochain, Red Bull a du pain sur la planche. L’écurie championne du monde n’est pas au niveau où elle devrait et pensait être. Jusqu’ici, les hommes de Christian Horner n’ont pas décroché mieux qu’une quatrième place en qualifications. En course, ils n’ont pas encore gagné au volant de la RB8. Vu d’Autriche, ça ressemble presque à une disette. Heureusement, l’écart avec McLaren et ses pilotes n’a rien de rédhibitoire. Pour le moment.
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