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Red Bull explique les difficultés de Sebastian Vettel

ParF1i

Mis à jour 24/04/2014 à 16:53 GMT+2

Entre Christian Horner et Helmut Marko, à chacun sa théorie sur le laborieux début de saison de Sebastian Vettel, dominé par Daniel Ricciardo (Red Bull).

Sebastian Vettel (Red Bull) - GP de Chine 2014

Crédit: AFP

Sebastian Vettel (Red Bull) a souffert au Grand Prix de Chine, dominé par son équipier Daniel Ricciardo, qu'il a dû laisser passer pour la deuxième fois de la saison après le Grand Prix de Bahreïn.
"Sebastian a du mal en ce moment, car il n'a pas de bonnes sensations avec la voiture", a expliqué Christian Horner, directeur d'équipe de RBR. "Il est très sensible à certains aspects des réglages, et il n'obtient pas du châssis le retour qu'il veut. Du coup, il détériore davantage ses pneumatiques. C'est très inhabituel de le voir détruire ses gommes plus rapidement que les autres, alors qu'auparavant il les maîtrisait mieux que personne. Daniel [Ricciardo], lui, a moins dégradé ses pneumatiques tout au long du week-end. Une fois que nous aurons résolu ces problèmes, il sera de retour aux avant-postes."
Il avait perdu l'habitude de devoir faire des compromis
Le manufacturier (Pirelli) est pourtant le même. La différence se situe notamment dans le comportement de la Red Bull, assez éloigné de celui des précédentes créations d'Adrian Newey. La RB10 est en effet privée des échappements soufflés, qui requéraient un pilotage très spécifique (auquel Mark Webber ne s'est jamais habitué). La cartographie du moteur Renault, qui délivrerait sa cavalerie encore un peu brutalement, ne serait pas au goût du perfectionniste Vettel, peu habitué aux compromis.
De son côté, Helmut Marko pense que son protégé n'était plus habitué à piloter une monoplace imparfaite. "Nous donnions depuis plusieurs saisons la meilleure voiture possible à Sebastian", a déclaré le conseiller auprès du P-DG, Dietrich Mateschitz, au quotidien L'Equipe, mardi. "Il avait perdu l'habitude de devoir faire des compromis. Ricciardo, lui, découvre un joyau comparé à ce qu'il conduisait avant (une Toro Rosso, ndlr). Il ne va pas dans le détail et se régale de ce bijou, même imparfait."
Pour Felipe Massa, c'est plus simple : "Quand il avait une équipe qui travaillait pour lui, lorsqu'il avait Webber comme équipier, la vie était beaucoup plus simple, beaucoup plus facile pour lui. Mais maintenant, il est un peu plus sous pression et cela change la donne", a dit le pilote Williams, mercredi.
Cliquez ici pour découvrir les photos de la pittoresque maison de Sebastian Vettel, située à Kemmental, en Suisse.
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