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Grand Prix de Chine | Max Verstappen (Red Bull) lamine la concurrence, Lando Norris (McLaren) deuxième

Jeremie Bernigole

Mis à jour 21/04/2024 à 14:02 GMT+2

Max Verstappen (Red Bull) continue de dominer tous les Grands Prix qu'il termine. Le triple champion du monde s'est facilement imposé en Chine, ce dimanche, malgré une course hâchée par les régimes de voiture de sécurité. Le Néerlandais a devancé Lando Norris (McLaren), qui a bien tiré profit des circonstances, et Sergio Pérez (Red Bull). Les Ferrari ont suivi.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Chine, le 21 avril 2024

Crédit: Getty Images

L'empire de Max Verstappen s'étend jusqu'en Chine. Dimanche matin, le Néerlandais a cueilli sa première victoire à Shanghai, sa quatrième de la saison, concluant un week-end qu'il a conjugué au presque parfait en remportant le sprint et en décrochant la 100e pole position de Red Bull. Lando Norris (McLaren) a joué sa carte à fond pour monter sur la deuxième marche du podium devant Sergio Pérez (Red Bull) et les Ferrari. Alpine a terminé aux portes du top 10.
Le Grand Prix de Chine a connu moult rebondissements et il n'est clairement pas certain que l'on retienne en priorité la 58e victoire en carrière de Verstappen (Red Bull) ni les chaudes larmes à l'arrivée de Guanyu Zhou (Kick Sauber) face à son public. Dans une course perturbée par deux interventions de la voiture de sécurité, le Batave a encore survolé les débats. Gérant parfaitement les relances, Verstappen a gardé la tête froide à chaque moment chaud, de l'envol où il a conservé l'avantage au premier virage jusqu'à sa glissade dans l'ultime tour alors que le drapeau à damier se rapprochait.
S'il a laissé la tête des opérations à Norris (McLaren) du 14e au 19e tour, le champion du monde n'a pas tardé à la retrouver en multipliant les boucles rapides, collant parfois jusqu'à deux secondes au tour à ses concurrents.
Des doutes subsistaient autour du rythme de course des McLaren et Norris s'est chargé de les éteindre au prix d'une bonne stratégie. Alors que l'abandon de Valtteri Bottas (Kick Sauber) a contraint le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle au 21e tour (avant celui de la véritable safety car), le Britannique a plongé dans la voie des stands pour effectuer un premier arrêt gratuit. Il en est ressorti à la deuxième place, une position qu'il n'a plus quittée malgré la présence de Pérez dans ses échappements.
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Charles Leclerc devant Carlos Sainz (Ferrari) lors du Sprint du Grand Prix de Chine

Crédit: Imago

Stroll encore coupable, Leclerc devant Sainz

La voiture de sécurité a été l'une des actrices de la cinquième manche du Mondial 2024. Tout juste rentrée à la fin du 26e tour, elle a dû reprendre du service en catastrophe après les accrochages causés simultanément par Lance Stroll (Aston Martin) et Kevin Magnussen (Haas). Le Canadien s'est encastré dans la monoplace de Daniel Ricciardo et le Danois a harponné celle de Yuki Tsunoda, envoyant les deux Racing Bulls au tapis à la mi-course.
Plus rapide que Carlos Sainz au sprint puis en qualification, Charles Leclerc (Ferrari) a encore pris le dessus sur son coéquipier en terminant au pied du podium devant lui et Russell (Mercedes). Malgré trois arrêts dont le dernier à 14 boucles de l'arrivée, Fernando Alonso (Aston Martin) a atteint le septième rang et empoché le point du meilleur tour, tandis que Lewis Hamilton (Mercedes) est passé de la dix-huitième à la neuvième place finale.
Et c'est Alpine qui a fait les frais de la révolte des vétérans. Esteban Ocon, onzième, avait profité des faits de course et des abandons pour passer une tête dans la première partie du classement, validant les améliorations apportées sur une A524 enfin au poids. Treizième, Pierre Gasly, lui, a été pénalisé par un premier arrêt catastrophique. Mais Alpine est sur le bon chemin.
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