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Grand Prix de Grande-Bretagne | Aston Martin et Mercedes sont-ils en train de décrocher ?

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/07/2023 à 09:22 GMT+2

La question se pose après une qualification du Grand Prix de Grande-Bretagne qui a mis en exergue les progrès de McLaren depuis deux courses : Aston Martin et Mercedes stagnent-elles ? Fernando Alonso (Aston Martin) a égalé son plus mauvais résultat de la saison et la firme à l'Etoile a encore marqué le pas, de façon surprenante.

Fernando Alonso (Aston Martin) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2023

Crédit: Getty Images

Aston Martin et Mercedes n'ont pas rempli leurs rôles de challengers de Red Bull, samedi à Silverstone. Leurs résultats suivent même une pente descendante déjà constatée le week-end dernier, en Autriche. Les Verts, qui courent à quelques centaines de mètres de leur usine, n'ont existé qu'à travers Fernando Alonso. L'Espagnol, curieusement battu sur le tour chrono par Lance Stroll à Spielberg, a enregistré son plus mauvais résultat de la saison : une neuvième place (à égalité avec le Grand Prix d'Espagne), à 0"939 de la Red Bull de Max Verstappen, en pole position. Autant dire un gouffre, sachant que le vétéran des circuits - 42 ans le 29 juillet - a passé le cut en Q2 pour 0"019.
Avec son franc parler, "Nando" n'y est pas allé par quatre chemins : "Difficile de savoir ce que nous aurions pu faire de mieux, a-t-il avoué. 0"1 ou 0"15 nous aurait permis de passer Alex [Albon], mais plus haut que P8 était impossible. Ça fait quelques circuits maintenant que nous ne sommes pas compétitifs : Montmelo, Spielberg et Silverstone, qui tous les trois ont des caractéristiques un peu similaires. Nous devons donc comprendre ça… Il va falloir passer Budapest, Spa, et faire un reset après ça, et voir où nous en sommes. Nous ferons les comptes à Abou Dabi (dernier Grand Prix 2023)."

Mercedes cite McLaren en exemple

Mike Krack, le directeur d'équipe d'Aston Martin, a indiqué que la AMR23 recevrait de nouvelles pièces en Hongrie et en Belgique, derniers meetings avant la pause estivale. Ce ne sera manifestement pas de trop pour reprendre la place en tête du peloton de casse que l'équipe de Lawrence Stroll semble avoir perdu. Tantôt au profit de Ferrari, de Mercedes ou de McLaren, qui a mis en service un package qui fonctionne particulièrement bien depuis le Grand Prix d'Autriche.
Du côté de Mercedes, c'est plus une déception en terme de places que d'écart : George Russell et Lewis Hamilton se sont qualifiés sixième et septième mais ils n'ont concédé respectivement que 0"435 et 0"491 à la RB19 n°1. Un déficit acceptable par rapport au temps au tour (1'26"720).
"Nous n'avons malheureusement pas été assez rapides aujourd'hui, a admis Lewis Hamilton. Par moments, nous avons paru avoir le potentiel pour viser plus haut, mais ensuite nous avons un peu reculé. Nous avons plus de mal sur le seul tour unique que sur le rythme de course."
Chez Mercedes, Toto Wolff a bien résumé le sentiment général en jugeant que "l'écart est faible avec la première ligne, mais ce n'est pas une excuse pour être P6 et P7." Le directeur d'équipe n'a pas tout voulu voir en négatif et a estimé "encourageant les gains au tour trouvés pas les autres, y compris McLaren récemment."
Après le Grand Prix d'Autriche, Andrew Shovlin, le responsable des ingénieurs sur les circuits, avait avoué que la W14 n'avait pas assez évolué depuis la refonte du package marqué par l'abandon des "pontons zéro" au Grand Prix de Monaco.
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