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Verstappen vs McLaren, "Just Stop Oil", podium Mercedes : Le Grand Prix de Grande-Bretagne en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/07/2023 à 13:26 GMT+2

Que va-t-il se passer dans le tour de formation dimanche à 16h, avant même le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne ? Et qu'est-ce qui laisse penser que Max Verstappen (Red Bull) sera intraitable ? Pourquoi la McLaren est-elle si compétitive à Silverstone ? Les limites de piste sont-elles (encore) un problème ? Qu'est-ce qui fait croire à Mercedes qu'un top 3 est possible ? Eléments de réponse.

Lando Norris (McLaren) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2023

Crédit: Getty Images

A quelle heure la course démarre-t-elle ?

A 15h00 locales, soit 16h00 françaises. Pour 52 tours.

Le départ risque-t-il d'être perturbé ?

Oui. Des activistes du collectif écologiste "Just Stop Oil" ont l'intention de pénétrer sur la piste dans le tour de formation. L'an dernier, l'intervention de cinq d'entre eux était quasi passée inaperçue à cause de l'arrêt au drapeau rouge de la course suite du tonneau de Guanyu Zhou (Alfa Romeo). Lors du tournoi de Wimbledon, "Just Stop Oil" a interrompu un match et les autorités britanniques ont pris la menace de Silverstone au sérieux. Elles ont affecté 100 soldats supplémentaires pour sécuriser le circuit ce week-end.

Max Verstappen (Red Bull) est-il intraitable au départ ?

Les données sont éloquentes cette saison : ça fait six courses qu'il boucle le premier tour à sa position de grille. Il ne s'est fait piéger qu'en Australie (par les Mercedes). Mais là, justement, il aura dans ses roues deux pilotes qui n'ont rien n'a perdre : Lando Norris ou Oscar Piastri (McLaren).
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Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2023

Crédit: Getty Images

Pourquoi Valtteri Bottas (Alfa Romeo) part-il dernier ?

Le Finlandais a stoppé en piste en fin de Q3, en panne d'essence, et le réservoir de sa C37 contenant moins du litre de carburant réglementaire pour procéder au prélèvement d'échantillon exigé par la FIA. Disqualifié, il part de la pit lane.

Quid de Sergio Pérez (Red Bull) ?

Eliminé en Q1, absent pour la 5e fois de suite de la Q3, le Mexicain s'est fait tancer publiquement par Helmut Marko. "Si l'un est à la première place et l'autre à la 16e, alors ça ne va pas tout à fait ensemble. C'était une faiblesse dans son passé. C'est trop courant maintenant", a déclaré le conseiller spécial de Red Bull Racing à Sky Sport Allemagne.
"Il livre généralement de bonnes courses. Il a de la chance ici que ce soit une piste où les dépassements sont possibles", a-t-il ajouté. C'est vrai qu'on ne voyait pas "Checo" sur le podium en partant 15e, dimanche dernier.

Pourquoi la McLaren est-elle si compétitive à Silverstone ?

"La haute vitesse est l'un de nos points forts, nous en avons pas mal (ici) ce qui a amélioré l'équilibre général de la voiture", a répondu Lando Norris, qui n'a plus fait de podium depuis Imola 2022.
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"Piastri est la synthèse de toutes les qualités" : De Merindol raconte sa "révélation"

Mercedes peut-elle viser le podium ?

Avec la Red Bull de Max Verstappen et les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri, il n'y a pas de place a priori. L'espoir est néanmoins permis si l'on se fie à la déclaration d'Andrew Shovlin, vendredi soir. "C'est comme si nous avions une voiture de course capable de se battre pour le podium et en même temps qui galère pour rentrer en Q3", avait résumé le directeur des Opérations Piste. Qui avait ajouté : "Notre rythme sur long run est solide." George Russell (6e) et Lewis Hamilton (7e) ont passé l'obstacle de la qualification et la W14 est presque toujours plus compétitive le dimanche.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2023

Crédit: Getty Images

Les limites de piste sont-elles (encore) un problème ?

On n'est loin des extravagances de Spielberg, mais la FIA a procédé à 13 annulations de chronos lors de la qualification (12 au virage n°15, 1 au virage n°9). Les plus pénalisés ont été Logan Sargeant (Williams), trois fois, et Lando Norris (McLaren), deux.

Faut-il attendre un sursaut de Fernando Alonso (Aston Martin) ?

L'Espagnol porte l'écurie à bout de bras ce week-end, mais il ne peut faire l'impossible. "Ça fait quelques circuits maintenant que nous ne sommes pas compétitifs : Montmelo, Spielberg et Silverstone, qui tous les trois ont des caractéristiques un peu similaires", a acté le double champion du monde, qualifié 9e et qui ne se voit pas faire de miracle.

Pierre Gasly (Alpine) sous pression ?

C'est ce que l'on ressent dans la communication officielle de l'équipe après la P10 du Français, alors que son coéquipier Esteban Ocon (Alpine) a été éliminé en Q2. "Je suis déçu que nous n’ayons pas pu nous qualifier plus haut." "Pierre aurait peut-être pu trouver un peu plus de temps dans cette séance très disputée", a jugé Alan Permane, le directeur sportif...
"Le départ sera crucial pour gagner des positions", a prévenu le Rouennais, qui affiche six premier tour avec un gain de position contre deux pertes.

Quelle stratégie pour la course ?

"Il doit faire beau dimanche et le 'dur' est plus qu'un choix viable pour une stratégie à deux arrêts", s'est avancé Mario Isola, le directeur technique de Pirelli Motorsport. Un seul arrêt pour les 52 paraît aussi possible : Nico Hülkenberg (Haas) a fait un relais de 25 tours en gommes blanches vendredi, dont 20 de suite.
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