"Une équipe de guerriers"

R.B. : J'ai trouvé une équipe de guerriers. Des gens biens, avec une bonne méthode de travail. On travaille bien tous ensemble. Bien sûr, il y a beaucoup de choses à peaufiner pour tirer le meilleur parti de notre potentiel, mais tout se passe bien. Je suis vraiment ravi d'être ici. Les membres de l'équipe sont très ouverts. On sent beaucoup de liberté. Pour le reste, Williams apprend à connaître Cosworth et Cosworth apprend à connaître Williams. Nous sommes loin de ce que nous pensons être capables d'accomplir, mais nous sommes dans la bonne direction.

R.B. : Je pense qu'il y a clairement le Top 4 qui se situe au-dessus de nous. Ensuite, je nous vois pas si loin derrière, comme Renault ou Force India. C'est super pour nous de voir Robert (NDLR: Kubica) obtenir un si bon résultat en Australie car nous sommes à peu près au même niveau en qualifications. C'est une source d'espoir. Nous pouvons essayer de frapper à la porte des gros points à chaque course. Après, pour aller plus haut, il faudra des améliorations sur la voiture.

R.B. : C'est vraiment un de mes circuits préférés. Un tracé très intéressant. Vous passez d'une vitesse très élevée à une vitesse beaucoup plus faible avec des virages très techniques. Il faut trouver le bon équilibre, notamment au niveau du freinage. La mise au point de la voiture est très compliquée ici, mais c'est ce qui rend ce circuit si intéressant et plutôt excitant.

R.B. : Je ne vois pas les choses comme ça. Quand j'arrive dans une nouvelle équipe, je viens avec l'ensemble de mon vécu, et pas seulement avec l'expérience de mon passage chez Brawn. J'évoque ce que j'ai connu, chez Brawn ou ailleurs, sur des points précis. Ma philosophie, c'est d'apprendre comment fonctionne l'équipe et, ensuite, de dire: "regardez, ça, ça n'a jamais marché comme ça chez Ferrari ou Brawn." Mais Williams est une écurie avec des fondations solides. Ils ont souvent gagné par le passé et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne gagnent à nouveau.

R.B. : Bien, donnez-lui du temps. C'est tout ce que je peux dire. Je ne sais pas. Je ne me suis pas arrêté pendant trois ans avant de revenir, donc c'est difficile pour moi de jugez. Peut-être que je devrais essayer pour voir !

R.B. : (Rires). Mais pourquoi est-ce que vous me posez cette question à moi? Demandez ça à Nico (il se tourne vers le pilot Mercedes, présent à la conférence de presse à ses côtés) ! Bon, pour être tout à fait honnête, Michael revient, tout est différent, les gens ont progressé, les voitures ont évolué. Mais oui, je suis un peu surpris. Mais Nico fait un super boulot.