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Webber : "Très spécial"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/05/2010 à 21:54 GMT+2

Vainqueur du Grand Prix de Monaco, Mark Webber (Red Bull) a expliqué qu'il s'agissait du "plus beau jour de (sa) vie". S'il vient de prendre la tête du championnat Pilotes ex-aequo avec son partenaire Sebastian Vettel, l'Australien "garde les pieds sur terre".

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Crédit: Eurosport

Quels sont vos sentiments après cette victoire ?
Mark Webber : C'est absolument incroyable. C'est l'un des plus beaux jours de ma vie. Gagner ici est très spécial. Ça a commencé samedi avec la pole, mais là on passe un test pendant deux heures : il y avait beaucoup de travail à accomplir. Durant la course, la piste changeait énormément, il y avait de nombreux retardataires et des voitures de sécurité qui obligeaient à repartir en ayant conservé une bonne température de pneumatiques. C'est une victoire très gratifiante, je suis absolument ravi. C'est sensationnel de figurer au palmarès en compagnie d'Ayrton Senna et tous ces autres gars. C'est génial.
La fin de la course a été agitée avec l'accident devant vous.
M.W. : Ciaron [Pilbeam, son ingénieur de course] m'a prévenu que j'arrivais sur Jarno [Trulli] et Chandhok, à quelques tours de l'arrivée. J'étais en train de cajoler ma voiture quand j'ai vu Jarno par-dessus, je me suis dit : 'Mais bon sang, que se passe-t-il ici ?' J'ai espéré trouver de la place pour me faufiler et que Karun soit OK car la Lotus lui était passée par-dessus la tête. Je me suis alors dit : 'Mon dieu, la voiture de sécurité va encore intervenir mais nous allons certainement terminer la course derrière elle, je n'ai donc pas à m'en faire.'
Depuis le début de la saison, Red Bull possède la voiture la plus performante du plateau mais il a fallu attendre Monaco pour vous voir dominer les deux championnats. Qu'avez-vous fait pour cela ?
M.W. : Eh bien nous avons continué à travailler dur. Nous n'en sommes pas là parce que nous nous sommes relâchés. C'est le résultat de deux ans et demi d'efforts continus, pas de deux semaines. C'est une continuité fantastique au sein de l'équipe. Les voitures étaient fiables dimanche, ce qui était bien pour nous deux. Cela serait bien si c'était la dernière course aujourd'hui. Mais ce n'est pas le cas. Il nous reste encore beaucoup de travail à fournir et nous sommes optimistes pour le futur. Nous avons pris le maximum de points dimanche. C'est le meilleur résultat possible et il faut que nous reproduisions cela aussi souvent que possible.
Vous décrochez deux victoires en huit jours dont une à Monaco. Ça ne pouvait pas être mieux.
M.W. : Vous avez raison. C'est le plus beau jour de ma vie et c'est le rêve de ma vie de gagner à Monaco. C'est celui de n'importe quel pilote de F1. C'est un moment très particulier. Chaque victoire est spéciale, mais celle-ci l'est un peu plus. Il est bon de contrôler la course. On me rappelait samedi que Jack Brabham avait gagné ici en 59. Je fais maintenant partie du palmarès pour l'Australie.
La voiture de sécurité est intervenue à quatre reprises. Est-ce que ça vous a perturbé ?
M.W. : Je ne les aurais pas voulues. Il est bon de jouir de l'écart qu'on a creusé, mérité. Et à l'inverse frustrant de voir cet écart neutralisé par une voiture de sécurité. Je savais que cela pouvait arriver pendant la course. Mais je pensais qu'après celle du premier tour, c'était bon. Mais ensuite, il y en a eu une après mon arrêt aux stands, une autre... Cela donne l'opportunité à ceux qui vous chassent de revenir sur vous.
A titre personnel, vous semblez parti sur les rails de Jenson Button, sacré tardivement champion du monde en 2009.
M.W. : Dans chaque sport, on peut beaucoup parler, mais les actes importent plus que les mots. Jenson a eu une superbe saison, on le sait tous. Il avait connu des problèmes les précédentes saisons, pour différentes raisons. Mais je sens que je pilote encore assez bien. Le feu brûle encore vivement en moi. Je n'ai plus 21 ans, même si j'aimerais les avoir à nouveau. Mais je ne pense pas qu'on perde trop en vieillissant. J'ai de la sagesse. Ca a l'air de bien fonctionner. Alors je continue.
Votre niveau de confiance doit être à son sommet ?
M.W. : Pour sûr, je ne suis pas en manque de confiance en ce moment. Deux courses se sont bien passées. Si on répète cela trois, quatre, cinq ou six fois d'affilée, ce sera une bonne tendance. Shanghai n'était pas une bonne course. Nous avions vraiment besoin d'un bon résultat à Barcelone. Et ici, c'était un challenge unique sur un circuit unique. Nous pensions que le combat serait très serré, ce qu'il a été. La course n'était pas évidente. Et si Fernando (Alonso) avait été impliqué, il aurait sûrement été aux avant-postes aussi. Allons en Turquie, et voyons ce qui s'y passe. Mais tout peut changer très facilement dans ce sport. Je suis dans la place depuis assez longtemps pour savoir cela, donc je garde les pieds sur terre.
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