"J'ai appris de Melbourne"

Pastor Maldonado : Quand je suis arrivé ce matin, tout le monde m'a félicité. Il y a apparemment beaucoup d'optimisme à propos de ce que nous pouvons réussir cette saison. Nous nous sommes réunis avec tous les gens de l'usine pour fêter notre victoire. Ça m'a permis de remercier chacun pour son dur travail.

P.M. : Notre package progresse et même si nous n'avons pas la voiture la plus rapide, nous progressons très rapidement. J'ai toujours aimé Monaco et après ce dimanche, je suis certainement rempli de confiance.

P.M. : Nous avons une nouvelle équipe technique et il semble que ça ait déjà un impact positif. J'ai aussi plus d'expérience comparé à l'an dernier et ça m'aide sûrement. Je ne pense pas qu'une seule chose nous ait amenés à progresser cette année, mais un ensemble de petites choses qui, combinées, nous a rendus plus compétitifs.

P.M. : A Melbourne, j'attaquais vraiment dur pour marquer le plus de points possible pour le team, et peut-être un peu trop. Après la saison passée, l'équipe cherche à bien débuter la saison et je voulais le plus de points possible. J'ai appris de ça et l'expérience a certainement fait de moi un pilote plus fort à Montmelo. Fernando est un adversaire coriace, avec beaucoup de talent, ce fut donc une rude bagarre mais cette fois je suis resté devant.

P.M. : Je suis très chanceux d'avoir un tel soutien de la part du Venezuela (ndlr : PDVSA - Petróleos de Venezuela S.A.). Les fonds que j'apporte m'ont aidé à arriver en Formule 1 mais aussi développer la voiture, ce qui est crucial pour réussir. Je ne me focalise pas sur ces commentaires, je préfère répondre en piste. Heureusement, ma performance en Espagne a montré que j'ai le talent pour être l'un des meilleurs pilotes.

P.M. : On assiste à l'une des saisons les plus disputées jamais vues depuis des années (ndlr : 1983) et avoir une telle concurrence entre les teams et les pilotes est bon selon moi. Les fans s'ennuient quand un pilote domine, et cette saison ressemble à du GP2 : le pilote est capable de jouer une grand part dans la performance de l'auto. Les pneus permettent aussi aux équipes de varier les stratégies, il y a donc toujours l'opportunité de remonter en faisant un pari. Nous avons travaillé dur pour rendre nos pneus performants et c'est sûrement pour ça qu'en Espagne j'ai plus faire un dernier relais plus long (25 tours) que les autres.