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Maldonado, Kubica, Panis, Alesi, Beltoise... : le Top 8 des pilotes vainqueur d'un jour

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/05/2016 à 13:55 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Depuis quatre ans et le week-end miraculeux de Pastor Maldonado à Montmelo, la F1 n'a plus connu de vainqueur sans lendemain. Voici ceux qui ont le magnifié leur carrière en réalisant l'exploit d'une vie.

Pastor Maldonado (Williams) au Grand Prix d'Espagne 2012

Crédit: AFP

8. France 1961 : Giancarlo Baghetti

Si l'on ne compte pas Giuseppe Farina (Alfa Romeo) à l'occasion du premier GP de l'histoire du Mondial, l'Italien reste le seul vainqueur pour sa première participation. Au volant de sa Ferrari privée, il profite sur le circuit de Reims-Gueux de l'abandon des trois grands favoris de l'écurie officielle.
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : La chance de sa vie était passée.

7. Japon 1989 : Alessandro Nannini

Au volant de sa Benetton, l'Italien vise encore une fois à Suzuka un accessit derrière les McLaren et autres Ferrari quand l'accrochage le plus célèbre de tous les temps, entre les McLaren Alain Prost et Ayrton Senna à la chicane, le propulse en tête. Pendant deux tours, le temps de la remontée du Brésilien, finalement exclu de la course.
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Un accident l'a lourdement handicapé à un bras fin 1990.

6. Espagne 2012 : Pastor Maldonado

Sans la rétrogradation de Lewis Hamilton (McLaren) de la pole à la dernière place de grille, l'inénarrable Vénézuélien ne serait jamais parti en tête pour voler vers la victoire, la première de Williams depuis 2004. Le plus extraordinaire est que son tempérament bouillant n'a pas souffert de la pression de Fernando Alonso (Ferrari) en fin de course.
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Trop immature et trop pilote payant pour construire sur un succès providentiel.
Fernando Alonso (Ferrari), Pastor Maldonado (Williams) et Kimi Räikkönen (Lotus) au Grand Prix d'Espagne 2012

5. Canada 1995 : Jean Alesi

L'Avignonnais est dans la short list des plus grands beautiful loser de tous les temps quand la chance lui donne enfin le change à Montréal. La Benetton de Michael Schumacher, en tête depuis le départ, est pour une fois défaillante (commandes de boîte de vitesses) et le pilote Ferrari se retrouve en tête au 58e des 69 tours. 68 en fait car une foule enthousiaste a provoqué l'arrêt prématuré de la course.
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Après sa victoire, il a réussi 6 de ses 16 deuxièmes places.

4. Autriche 1975 : Vittorio Brambilla

Qualifié 8e, l'Italien s'installe vite derrière Niki Lauda (Ferrari) et James Hunt (Hesketh) pour prendre les commandes sous un déluge au 19e passage. 10 tours plus tard, la course est stoppée pour raison de sécurité. Surexcité, "le Gorille de Monza" reçoit le drapeau à damier en tête-à-queue puis tape dans le tour d'honneur…
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Il était trop inconsistant.

3. Canada 2008 : Robert Kubica

Le Polonais était un crack promis à la consécration suprême. Auteur de sa première pole position à Bahreïn, il profite quelques semaines plus tard à Montréal d'un concours de circonstances, puisque le probable vainqueur Lewis Hamilton (McLaren) s'élimine en même temps que Kimi Räikkönen en percutant sa Ferrari dans la pit lane. Un an après sur ce circuit où il avait été victime d'un accident spectaculaire, Robert Kubica offre sa première victoire à BMW Sauber.
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Il a été stoppé par un accident sur un rallye régional italien, début 2011, qui l'a laissé handicapé à une main.
Robert Kubica (BMW Sauber) au Grand Prix du Canada 2016

2. Monaco 1972 : Jean-Pierre Beltoise

Le Français de BRM triomphe sous la pluie avec des solutions de l'époque : barre antiroulis déconnectée, direction sans butée pour contrebraquer à l'excès en cas de glissade prononcée... Quatrième sur la grille, il vire en tête à Sainte-Dévote pour devenir intouchable pendant 2h26. Il laisse Jacky Ickx (Ferrari) à 38" et Emerson Fittipaldi (Lotus) 3e à un tour, Jackie Stewart 4e à 2 tours…
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Fidèle à BRM, qui n'a jamais gagné après lui.

1. Monaco 1996 : Olivier Panis

Michael Schumacher (Ferrari) fautif au Portier, Damon Hill (Williams) trahi par son moteur, Jean Alesi (Benetton) par une suspension, le Français l'emporte de sa 14e place sur la grille, un record ! Quatre voitures reçoivent le drapeau à damier et c'est la première victoire de Ligier depuis 1981. La dernière aussi.
Pourquoi il n'a jamais fait aussi bien ensuite : Son accident en 1997 a accéléré le déclin de Prost puis il s'est réfugié chez BAR et Toyota, des équipes qui n'ont jamais gagné.
Olivier Panis (Ligier) au Grand Prix de Monaco 1996
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