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L1 : Alonso devant

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ParEurosport

Mis à jour 25/05/2012 à 00:31 GMT+2

Fernando Alonso (Ferrari) a établi en 1'16"265 le tour le plus rapide des essais libres 1, jeudi à Monaco. L'Espagnol devance Romain Grosjean (Lotus), repoussé à 0"365.

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Crédit: Eurosport

Fernando Alonso, le "Monsieur Plus" de Ferrari, est de retour. Sur un tracé sans répit, où le pilote compte plus que la machine, l'Espagnol a fixé le meilleur tour du premier entraînement de quatre-vingt-dix minutes, jeudi à Monaco. Auteur d'un tour en 1'16"265 à neuf minutes de la fermeture de la piste, le double champion du monde est monté en puissance de façon méthodique. Un peu moins vite que ses principaux rivaux, en fait, le temps de régler sa Ferrari pour le gros freinage de la chicane du port - le virage N.10 - et le franchissement des bordures suivantes. Un moment derrière son coéquipier Felipe Massa, quelque chose de plutôt inhabituel, il a produit un tour épuré une fois tout bien en place. Voilà les tifosi rassurés : il ne les a pas attirés dans les gradins de la Principauté pour rien.
Grosjean de suite à l'aise
Mercredi, il leur avait même promis la victoire en rouge, un jour ou l'autre. "A Monaco, on ne sait jamais quelle voiture va dominer", avait-il cependant relativisé, tout en ajoutant : "J'ai un contrat au long cours avec Ferrari et je suis sûr d'y arriver." Son objectif est de gagner avec une troisième marque différente dans l'enclave princière, après Renault en 2006 et McLaren en 2007. Les espoirs émis pourront peut-être se concrétiser dimanche. Malgré une F2012 erratique. "Avec les nouveaux pneus 'tendre' et sur un tour, on peut masquer les problèmes de traction, nous ne sommes donc pas inquiets. En course, l'usure des pneus sera importante mais nous verrons bien. Il peut y avoir une intervention de la voiture de sécurité, et d'autres trucs du genre", avait-il avancé.
L'autre performance remarquable a été celle de Romain Grosjean, qui n'avait jamais roulé sur ce tracé à bord d'une F1. Le Français, qui dispute au volant de sa Lotus ce week-end le 500e Grand Prix de l'écurie d'Enstone, a rapidement claqué le meilleur temps qu'il a régulièrement amélioré. Sans jamais trop en faire. Il a fini par être dépossédé de la marque de référence, pour 0"365. Mais une certitude se dessine : il s'est placé sur la liste des vainqueurs potentiels. Et puis, sa prestation a apporté des data utiles à Lotus, qui n'a roulé qu'avec une E20. Dès son tour d'installation, Kimi Räikkönen a demandé à changer sa direction. Ce n'est pas une première cette année, mais alors que l'on nous disait mercredi le problème apparemment solutionné, il a resurgi.
Vergne et Pic devant leurs coéquipiers
Sergio Pérez (Sauber), Lewis Hamilton (McLaren) et Pastor Maldonado (Williams) se sont rangés derrière Fernando Alonso et Romain Grosjean. Le Mexicain n'a montré aucune appréhension pour ses retrouvailles avec le circuit qui lui avait coûté un gros choc, un séjour à l'hôpital et un forfait l'an dernier. Il a pu voir à quel point l'Automobile club de Monaco (ACM) avait pris au sérieux les raisons de son accident. La bosse qui avait déstabilisé sa C30 a été rasée et le revêtement a été refait à partir du point d'impact jusqu'au virage Louis Chiron, celui qui commande l'entrée du S de la piscine. En réalité, l'ACM a offert un véritable lifting au circuit de 3,340 km en supprimant 20% des bosses et irrégularités importantes.
Par ailleurs, on signalera les dixième et onzième chronos des comparses de Mercedes, Nico Rosberg et Michael Schumacher. Ce dernier, qui n'a plus fait un Top trois à Monaco depuis dix ans, s'est attaqué au défi de régler sa W03 pour une belle remontée. En effet, il sera sanctionné d'un recul de cinq places sur la grille suite à un accident dont il a été jugé responsable avec Bruno Senna, au Grand Prix d'Espagne. Pour ne rien arranger, il a perdu un peu de temps sur un bris d'aileron avant.
Côté français, il faut souligner la bonne mise en action de Jean-Eric Vergne, qui a progressé à chaque tour sur son premier roulage, en début de séance. Classé quatorzième, il a dévancé de justesse son coéquipier de Toro Rosso, Daniel Ricciardo. Satisfaction encore plus grande pour Charles Pic, vingt-et-unième avec sa Marussia, 0"700 devant son coéquipier Timo Glock. Enfin, il faut dire que ces essais ne sont pas allés exactement à leur terme. L'explosion du V8 Renault d'Heiki Kovalainen dans le tunnel a conduit la direction de course à sortir le drapeau rouge à huit minutes du damier.
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