Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Formule 1 - GP de Monaco - Leclerc, Verstappen, Alonso… Ces stars qui ont payé très cher une faute en qualification

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/05/2022 à 14:54 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - L'erreur est interdite dans la rues de la Principauté, on le sait. Mais certaines plus que d'autres lorsqu'elle surviennent au plus mauvais moment. C’est-à-dire le matin de la qualification ou en tout début de séance, comme l'ont vécu ces dernières années Fernando Alonso (Ferrari), Max Verstappen (Red Bull) ou Charles Leclerc (Ferrari).

Hélary : "Leclerc aussi bon que Verstappen ? Je n'en suis pas sûr, il fait pas mal d'erreurs"

2021 : Charles Leclerc (Ferrari)

En pole position provisoire, le Monégasque repart pour défendre son bien et tape dans son ultime tour chrono en Q3. Le drapeau rouge qu'il provoque entérine sa pole position dans la polémique, mais le plus frustrant l'attend le lendemain. Ferrari a checké sa monoplace et l'a assuré qu'aucun "dommage apparent" n'a été décelé. Mais lorsqu'il effectue son tour de mise en prégrille, l'arbre de transmission gauche cède, le contraignant à un no show. "Je n'ai jamais terminé une course ici. Cette année, je ne la commence même pas, alors que je devais partir de la pole... C'est difficile", avoue-t-il.

2018 : Max Verstappen (Red Bull)

Le Néerlandais s'était déjà montré fautif à la sortie du esse de la piscine en 2016 et il propose la copie conforme de sa bourde en tapant le rail intérieur avant de filer pour de bon dans le rail, direction cassée, en essais libres 3. La boîte de vitesses de sa FRB est endommagé, et il ne peut pas participer à la qualification. Un replay qui qui met Helmut Marko hors de lui, car cette année-là les chances de victoire ne sont pas légion. "Il va falloir que Max comprenne que, parfois, cela ne sert à rien de conduire à fond tout le temps", lance le conseiller spécial autrichien. Le dimanche, Max Verstappen remonte à la neuvième place.

2013 : Felipe Massa (Ferrari)

En essais libres 3, le Brésilien détruit sa F138 au virage n°1. "Quand j'ai freiné, j'ai touché une bosse et j'ai bloqué les deux roues avant, qui se sont un peu soulevées, explique-t-il. Lorsque cela arrive, il est impossible de diriger la voiture et j'ai donc percuté le rail de sécurité sur la gauche. C'est le pire endroit pour avoir ce genre de problème." A l'heure de la qualification, le vice-champion du monde 2008 est habillé, prêt à remonter dans sa "rossa". Que ses mécaniciens ne parviennent malheureusement pas à lui livrer à temps. Embarqué dans une remontée brouillonne le dimanche, il se crashe au n°1. La copie conforme de son accident de la veille.

2010 : Fernando Alonso (Ferrari)

Un boulette le samedi matin qui se paie au prix fort. Peut-être plus que l'on ne pense, car l'Espagnol a peut-être plus perdu le titre mondial en Principauté cette année-là qu'à Abou Dabi. Dans la montée de Massenet, le champion du monde 2005 et 2006 a perdu l'avant de sa Ferrari et a tapé le rail extérieur. Un choc rude qui a endommagé le châssis de sa monoplace, pas réparable pour la qualification.
"Quand je suis arrivé au stand le dimanche matin, elle était encore sur les tréteaux, sans câblage, ni amortisseurs, ni radiateurs…", expliquera-t-il. Il est bien au départ, pour une remontée d'anthologie, de la 24e à 6e place. Avec ses frustrations. "Certains ont été sympa avec moi, d’autres ont cru que c’était une bagarre pour le titre mondial", dira-t-il.
La Ferrari accidentée en essais libres 3 de Fernando Alonso au Grand Prix de Monaco 2010

2006 : Felipe Massa (Ferrari)

Une faute totalement improbable pour le Brésilien, tout juste promu chez Ferrari. En Q1, dans le virage du Casino, il perd l'arrière de sa machine et file droit dans le rail. Sans temps enregistré, il est assuré de la dernière place sur la grille. Que son prestigieux coéquipier Michael Schumacher lui prend finalement suite à l'annulation de ses temps en qualification pour s'être arrêté dans le virage de la rascasse en fin de Q3, afin d'empêcher Fernando Alonso (Renault) de lui prendre le meilleur temps.

2005 : Juan Pablo Montoya (McLaren)

Un moment d'égarement. Juan Pablo Montoya (McLaren) est passé à 278,3 km/h au tour précédent, et là, il musarde à 86,4 km/h dans Massenet, à deux minutes de la fin de la séance d'essais libres 2, quand Ralf Schumacher (Toyota), David Coulthard (Red Bull) et Jacques Villeneuve (Sauber) déboulent… Et finissent dans un bruit affreux de tôles froissées, dans tous les sens. L'accident de blesse personne mais la FIA ne peut faire autrement que sanctionner le Colombien pour son attitude irresponsable. Avant même la qualification, il est relégué à la dernière place de la grille de départ. Il revient jusqu'à la cinquième place le dimanche.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article