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Grand Prix de Monaco | Libres 2 | Max Verstappen (Red Bull) en tête, talonné Charles Leclerc et Carlos Sainz (Ferrari)

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/05/2023 à 20:16 GMT+2

Red Bull ne s'est pas loupé deux fois. En difficulté lors du premier entraînement, Max Verstappen avait les bons réglages lors de la seconde session d'essais, vendredi après-midi au Grand Prix de Monaco. Le Néerlandais a fini avec le meilleur temps, mais de peu : les Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz ont fini à 0"065 et 0"107. Et Fernando Alonso (Aston Martin) n'est pas loin non plus.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Monaco 2023

Crédit: Getty Images

Max Verstappen n'est plus grognon. La seconde séance d'essais du Grand Prix de Monaco s'est mieux déroulée pour lui, vendredi en Principauté. Red Bull avait commis une erreur en sous-estimant le niveau de grip - resurfacé notamment du dernier virage (Anthony-Noghès) au premier (Sainte-Dévote) - et l'impact de bosses lors de la première heure roulage, ce qui avait mis le Néerlandais de fort mauvaise humeur. Avec les bons réglages, il a retrouvé ses sensations et pu entamer véritablement son week-end lors des essais libres 2, dans les rues de la Principauté. Et signer le meilleur temps.
En gommes "tendre", "Super Max" a arrêté le chronomètre à 1'12"462 à la 39e minute, et aucun de ses nombreux challengers n'a pu suivre la surenchère. Mais il s'en est fallu de peu, et au moins cela préserve le suspense, après cinq victoires dont quatre doublés en cinq courses de l'équipe de Milton Keynes. Car Ferrari a encore montré qu'il faudrait compter sur elle, et ses deux pilotes.
En pole position les deux dernières années, en lice pour réaliser un premier triplé dans l'exercice depuis Ayrton Senna, Charles Leclerc a échoué à 0"065 tandis que son coéquipier, Carlos Sainz, s'est approché à 0"107. Malgré un contact avec le rail à la sortie du esse de la piscine, qui a déclenché un drapeau rouge.

Pérez et Russell en difficulté

Au terme d'une séance plus fluide que la première, Fernando Alonso (Aston Martin) a encore montré qu'il avait tout ce qu'il fallait ce week-end pour ajouter une troisième victoire princière à son palmarès. Vainqueur avec Renault en 2005 et avec McLaren en 2006, le vétéran espagnol a réussi le quatrième temps, à 0"220, en bougonnant pas mal, ce qui est plutôt bon signe en la circonstance.
Dans son sillage, les autres challengers ont eu du mal à suivre le rythme, même si Lando Norris (McLaren) a réalisé une belle prestation avec son cinquième temps à 0"444, un souffle devant Lewis Hamilton (Mercedes). Relégué à 0"498, le septuple champion du monde a manifestement mis le doigt sur une palette de réglages acceptable, au contraire de son jeune équipier George Russell, perdu au 12e rang, à 0"729.

Tendu pour Alpine

Finalement, il ne manque curieusement que Sergio Pérez à l'appel. "Champion" en titre du Grand Prix de Monaco, le Mexicain de Red Bull a traversé cette journée comme une âme en peine, et son septième temps, à 0"529, ne ressemble plus à rien de ce qu'il avait montré l'an dernier.
Valtteri Bottas (Alfa Romeo) apparemment armé pour se glisser pour la deuxième fois de la saison en Q3 (8e), les Alpine boys Pierre Gasly et Esteban Ocon sont un peu loin du compte aux 9e et 10e places, mais ils laissent au moins pour le moment la seconde Aston Martin, pilotée par Lance Stroll (11e), derrière eux.
En seconde partie de tableau, Oscar Piastri (McLaren), 18e, fait un apprentissage difficile des rues monégasques au volant d'une Formule 1, alors que le 20e et dernier temps d'Alexander Albon (Williams) s'explique par un temps de roulage limité (une vingtaine de minutes) suite à son crash en fin d'essais libres 1. Le Thaïlandais n'est pas le dernier à prouver que tout se paie à Monaco.
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