Grand Prix de Russie - Max Verstappen (Red Bull) pénalisé d'un départ en fond de grille dimanche

La pénalité de trois places de grille dont avait hérité Max Verstappen pour sa responsabilité dans son accident avec Lewis Hamilton (Mercedes) aura été finalement l'élément déclencheur. Depuis le premier crash entre le Néerlandais et le Britannique, cet été à Silverstone, Honda avait acquis la certitude de ne pouvoir remettre en service le V6 n°1 dans la RB16B n°33, et par conséquent l'impossibilité de finir la saison avec les moteurs n°2 et n°3.

Honda cherchait depuis lors le meilleur endroit pour mettre le V6 n°4 dans la monoplace du n°1 mondial, c'est-à-dire le moins impactant pour supporter une relégation en fond de grille en raison du nombre limité de pièces de groupe propulseur dans une saison.

Red Bull et Honda ont donc jugé que le circuit de Sotchi était l'endroit le plus approprié pour une remontée du fond du peloton, étant donné les possibilités de profiter de l'aspiration dans la ligne droite de 700 mètres qui ouvre le tour de l'autodrome situé sur les bords de la mer Noire.

Red Bull a aussi pris en compte l'implacable suprématie de Mercedes sur l'autodrome tracé dans le parc des Jeux Olympiques de 2014, puisque les machines allemandes y sont tout simplement invaincues en sept éditions, avec à la clé 84% des tours passés en tête de la course.

"Il y a aussi la météo, a expliqué MV33 à Sky Sports. Particulièrement à l'aise dans ces conditions délicates, une piste mouillée pourrait effectivement l'aider à tailler dans un peloton néanmoins plus concurrentiel que jamais. "En 2018, les écarts dans le peloton étaient plus grands, a-t-il rappelé. Cette année-là, il s'était élancé de la 19e place pour recevoir le drapeau à damier en cinquième position.

Honda a précisément installé un 4e V6, un 4e turbo, un 4e récupérateur d'énergie MGU-H, un 4e récupérateur d'énergie MGU-K, une 3e batterie, une 3e unité de gestion électronique et une 7e ligne d'échappements.