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Bonus-malus : Hamilton (Mercedes) voulait tout et pour cela il n'a pas ménagé Rosberg

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/10/2015 à 18:42 GMT+1

FORMULE 1 - Lewis Hamilton (Mercedes) a donné le ton dès le premier virage, dimanche à Austin. Avec pour résultat une victoire, un titre et un coéquipier Nico Rosberg quelque peu rudoyé. Nos bonus-malus.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2015

Crédit: AFP

La note : 5/5

Un Grand Prix particulièrement animé avec des changements de leaders sur la piste, des dépassements tous azimuts pour déboucher sur un titre mondial. Proche de la perfection.

Le champion : Lewis Hamilton

Le Britannique n'a pas tremblé, on l'a vu dès le premier tournant. La chance a paru le fuir lorsqu'il n'a pu rentrer changer de pneus au 38e tour, contrairement à Rosberg, Kvyat et Ricciardo. Il l'a retrouvée 6 tours plus tard suite au crash du Russe. Aussi bien chaussé que Rosberg, il a fini en trombes, sans avoir besoin de doubler l'Allemand.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2015

Crédit: AFP

Le supplicié : Nico Rosberg

Pour la deuxième fois en trois Grands Prix, il s'est encore fait ranger dans un coin au départ par son coéquipier. Dur de se refaire ensuite, de reprendre la tête, et de la perdre finalement sur une faute. Dur encore de résister à Vettel (Ferrari) pour finir deuxième et couronner le coéquipier . Dur d'assister à la joie du champion sur le podium, en conférence de presse, de poser sur la photo d'équipe... Un supplice, jusqu'au bout.

L'attaquant : Max Verstappen

Sur le chemin du Top 4, le Néerlandais de Toro Rosso a offert un sacré spectacle en chahutant Hülkenberg (Force India), Räikkönen, Vettel (Ferrari), Kvyat et Ricciardo (Red Bull).

Le regret : la casquette volante entre Hamilton et Rosberg

Hamilton a sûrement été trop agressif sur la piste envers Rosberg. Dans le salon menant au podium aussi, en lançant négligemment une casquette à l'Allemand, qui lui a retournée plus directement encore. On ignore s'ils avaient eu un échange avant, mais le Britannique aurait dû ménager son coéquipier définitivement vaincu.

Le gaffeur : Felipe Nasr

Le Brésilien et n'a rien trouvé de mieux que commencer par accrocher son coéquipier suédois à l'occasion du 400e départ de Sauber en Grand Prix.

Le bonus

Quoi de mieux que le dénouement d'une saison sur un territoire où la Formule 1 a terriblement besoin de promotion ? Austin était certainement le meilleur endroit pour ce sacre. Une belle compensation aussi pour un public pas verni par la météo.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2015

Le malus : une course hachée

La culture locale pousse à l'interventionnisme et certains incidents n'auraient pas mérité une neutralisation.

Le message radio

Mercedes à Lewis Hamilton, avant le dernier restart : "Il reste dix tours. Fais-les proprement..."

La stat

Lewis Hamilton est le premier Britannique champion du monde deux années de suite.

La déclaration : Jackie Stewart, champion en 1969, 1971 et 1973

Nico aurait pu facilement gagner cette course, mais Lewis a piloté pour la gagner. Seul Nico pouvait la perdre et c'est ce qui est arrivé. Lewis est parfaitement capable de gagner d'autres titres, peut-être cinq ou six, car Mercedes est tellement supérieur.

Le tweet euphorique

Le point au championnat

1-Hamilton 327 pts, 2-Vettel 251 pts, 3-Rosberg 247 pts, 4-Räikkönen 123 pts, 5-Bottas 111 pts
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2015
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