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Grand Prix des Etats-Unis | Max Verstappen vainqueur de sa 15e course de la saison

Jeremie Bernigole

Mis à jour 22/10/2023 à 23:24 GMT+2

Parti depuis la sixième position sur la grille de départ, Max Verstappen (Red Bull) a eu besoin d'un demi Grand Prix pour revenir sur le leader, Lando Norris, et le déposer pour aller remporter sa 15e course de la saison à Austin aux Etats-Unis. Le Britannique sur sa McLaren a, un temps, cru à sa première victoire mais doit se contenter de la 3e place derrière Lewis Hamilton (Mercedes).

Max Verstappen, encore vainqueur au Grand Prix des Etats-Unis

Crédit: Getty Images

Max Verstappen a encore faim. Assuré de coiffer une troisième couronne mondiale consécutive il y a deux semaines au Qatar, le Néerlandais a remporté le Grand Prix des Etats-Unis, dimanche soir. A Austin, Super Max a signé son 15e succès de la saison et a d'ores et déjà égalé son record de 2022. Mieux, le Batave dispose encore de quatre courses pour l'améliorer. Lewis Hamilton (Mercedes) et Lando Norris (McLaren) l'accompagnent sur la boîte.
Le Circuit des Amériques n'a plus de secret pour lui. Comme en 2021 et en 2022, Max Verstappen s'est imposé au Texas. C'était mal parti, pourtant, puisque le Néerlandais s'est envolé seulement depuis le sixième rang à Austin. Malheureux mais pas abattu par ses deux erreurs en Q3 vendredi, le triple champion du monde a rectifié le tir en signant la pole de la course sprint, qu'il a remportée samedi.

Verstappen patient et toujours magique

Empocher un 50e succès en carrière aux Etats-Unis était l'objectif suivant. Il savait la tâche ardue mais pas impossible, lui qui a déjà remporté un Grand Prix depuis le 14e emplacement de la grille (Belgique 2022). D'un naturel pressé, Super Max a cette fois-ci pris le temps de construire son succès. Cinquième à l'issue du premier tour, il a progressivement remonté la grille avec la tranquillité d'un homme qui a tout gagné.
Mais même largement supérieur à la concurrence, Max continue de mettre de la magie dans tout ce qu'il fait. Blotti dans les échappements du leader Lando Norris (McLaren) à la mi-course, il l'a renvoyé à ses études en lui faisant le freinage en bout de ligne droite. Le natif de Hasselt a conservé la tête jusqu'à son second passage au stand au 35e tour, et il l'a retrouvée trois boucles plus tard en doublant le malheureux Charles Leclerc (Ferrari).

Hamilton tout proche

Malheureux car, pour la 10e fois d'affilée, le Monégasque s'est montré puissant dans l'exercice du tour rapide puis fébrile en course. Le poleman du Grand Prix des Etats-Unis est resté scotché à sa première place à l'envol et il n'a rien pu faire pour contenir Norris au premier virage. Leclerc a été le seul pilote du Top 10 à privilégier la stratégie à un seul arrêt, et c'est peut-être ce qui lui a coûté la 4e et la 5e places que lui ont chipées Carlos Sainz (Ferrari) et Sergio Pérez (Red Bull) en fin d'épreuve.
Norris, lui, aurait bien aimé célébrer sa 100e course en F1 - comme George Russell (Mercedes, 7e) - par une victoire, sa première dans la catégorie reine. En tête du Tour 1 au Tour 17, puis du Tour 23 jusqu'au Tour 28, le Britannique s'est finalement contenté de monter sur la troisième marche de la boîte. Avec 12 podiums et 0 victoire, Norris a égalé la triste performance de Stefan Johansson.

Gasly, meilleur des "autres"

Hamilton l'a sublimement doublé à la 49e boucle pour P2. Le septuple champion du monde, vainqueur cinq fois à Austin, a ensuite profité des problèmes de frein de Verstappen pour humer le parfum de la victoire jusque dans les derniers hectomètres. Il lui a probablement manqué 1 ou 2 tours pour combler les 2 secondes d'écart. L'autre bonne nouvelle pour les Flèches d'Argent, c'est le nouveau fond plat qui a donné entière satisfaction. La firme à l'étoile se présentera la semaine prochaine à Mexico avec beaucoup d'espoir au moment d'aborder le Grand Prix le plus haut perché de la saison.
A noter que Pierre Gasly (Alpine) est entré dans les points (8e). Son coéquipier Esteban Ocon a prématurément abandonné après un contact avec Oscar Piastri (McLaren), lui aussi contraint de jeter l'éponge. Au classement des Constructeurs, McLaren a ravi la 4e place à Aston Martin tandis que Mercedes, 2e, domine toujours Ferrari.
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