Le nouveau Renault, le vide d'Hamilton, Ferrari à la peine : les clés du Grand Prix à Sao Paulo

L'Allemand roule en binaire en cette fin de saison, tantôt sur "on" tantôt sur "off". Sur ce coup, le vainqueur des 24 Heures du Mans 2015 semble avoir retrouvé sa forme de poleman pauliste de 2010, avec une 5e place sur la grille l'autorisant à viser un top 4. S'il parvient à contenir Bottas (Williams) - ce n'est pas gagné - il aura aussi sûrement besoin d'une mésaventure d'un pilote de Mercedes ou de Vettel (Ferrari) ou d'un coup de pouce météo pour monter sur le premier podium de sa carrière. Ça fait beaucoup mais on ne sait jamais.

0"522 sur la meilleure Ferrari au bout d'un tour de 71"282, c'est un gouffre. La démonstration de puissance de Mercedes, à travers Nico Rosberg et de Lewis Hamilton à 0"078 près, reste sans appel. La lutte sans retenue que se livrent Rosberg et Hamilton ne devrait laisser aucune chance au n°5 de Maranello.

Daniel Ricciardo a sacrifié 10 place de grille pour essuyer les plâtres de la dernière évolution du groupe propulseur Renault, boudée par Red Bull à Austin et à Mexico. Ce privilège évalué à 0"2 par tour ne lui a été d'aucun secours. Taxé son coéquipier Daniil Kvyat, l'Australien a émis un jugement sans équivoque : "Ça ne valait pas le coup d’utiliser le nouveau moteur."Tout ce que je peux espérer, c’est qu’il pleuve un peu afin de rendre cette course excitante."

Sao Paulo est le circuit où Lewis Hamilton (Mercedes) n'a jamais gagné, en huit apparitions. Ça lui pèse de plus en plus…

On n'en est pas passé loin d'un retour d'Alfa Romeo en 2016. Le site motorsport.com indique que Ferrari a proposé son moteur de 2015 à Red Bull badgé Alfa Romeo afin de profiter des 32 jetons de développement réservés à ce bloc qui aurait été considéré comme nouveau. Un projet à mener en collaboration qui a échoué notammant sur une question règlementaire : l'ensemble aurait été vu par la FIA comme un dérivé du Ferrari, qui ne peut faire courir qu'une version de son moteur.