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FORMULE 1 - Bonus-malus : Sebastian Vettel (Ferrari) tranquille, Lewis Hamilton (Mercedes) facile

Julien Pereira

Mis à jour 13/11/2017 à 10:41 GMT+1

GRAND PRIX DU BRÉSIL - A Interlagos, Sebastian Vettel (Ferrari) a vécu une course sans remous. Lewis Hamilton (Mercedes), lui, les a tous évités pour se faire remarquer. Voici tout ce qu'il faut retenir de la 19e manche du Mondial 2017.

Sebastian Vettel (Ferrari) fête sa victoire au Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

Beaucoup de grabuge au premier tour, un peu de suspense entretenu par Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (McLaren) à la fin... mais le podium était dessiné après le premier virage. On reste sur notre faim.

Le vainqueur : Sebastian Vettel (Ferrari)

Il arrive à Valtteri Bottas (Mercedes) de manquer d'agressivité. Pour Vettel, c'est beaucoup plus rare. Le premier virage du Grand Prix du Brésil l'a rappelé. L'Allemand a profité de la clémence du Finlandais pour s'engouffrer à l'intérieur, malgré un départ légèrement moins efficace que la Flèche d'Argent. La suite n'a été qu'un long fleuve tranquille. Il a à peine tremblé lorsque le pilote de Nastola a tenté l'undercut. La Scuderia a parfaitement couvert la tentative. Le quadruple champion du monde n'a pas eu à essuyer la moindre attaque et Hamilton "n'était pas une menace", comme il l'a dit lui même.
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Sebastian Vettel (Ferrari) le point levé après sa victoire au Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

Le grand battu : Valtteri Bottas (Mercedes)

Encore raté. Constamment dans l'ombre de son coéquipier lors de la deuxième partie de saison, Bottas a aperçu l'éclaircie samedi, en décrochant une pole "au mental". Il a laissé envoler tous ces efforts en manquant de mordant à l'extinction des feux, alors que son départ aurait pu (dû ?) lui permettre de fermer la porte au nez de Vettel. La suite ? Habituelle. La W08 est une meneuse. Pas une suiveuse. Et l'officiel n°77 n'a jamais outrepassé ces défauts.

Le performer : Lewis Hamilton (Mercedes)

Hamilton accorde énormément d'importance au Grand Prix du Brésil, terre de son idole Ayrton Senna. L'aborder en sachant pertinemment qu'il ne pouvait le remporter après son crash en qualification la veille, a probablement été un crève-cœur pour lui. Mais il a trouvé le moyen de se consoler. L'Anglais a gratté 15 positions à la vitesse de l'éclair pour se retrouver au cinquième rang après 21 tours, s'est offert un remarquable dépassement sur la Force India de Sergio Pérez, a mangé tout cru Max Verstappen (Red Bull) et a donné quelques sueurs froides à la Scuderia. Une vraie course de quadruple champion du monde.
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Lewis Hamilton (Mercedes) à l'attaque lors du Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

L'échange radio : Fernando Alonso (McLaren)

En course, Alonso n'est jamais très tendre avec son interlocuteur. Lancé à la poursuite de Felipe Massa (Williams), il a demandé à McLaren de lui fournir l'écart qui le séparait du Brésilien à chaque tour. Son ingénieur s'exécute, et lui donne même des précisions, en prime, sur la marge d'avance qu'il s'était forgée devant Pérez. Réponse de l'Espagnol : "Pérez ? Je m'en fous de Pérez ! Il va revenir et il n'y aura rien que je puisse faire !"

Le bonus : Le message pour Felipe Massa (Williams)

Il y avait une autre émotion dans les oreilles de Massa, après la course. Pour son dernier Grand Prix à la maison, le Brésilien a résisté à Alonso, au septième rang, et reçu les félicitations de son fils : "Papa, je suis si fière de toi. Qu'importe ce que tu feras, je te soutiendrai. Je t'aime...". Le futur retraité n'a pu contenir ses larmes.

Le malus : Kevin Magnussen (Haas)

Magnussen continue de rouler comme s'il était seul sur la piste. Cette fois, il a fait un strike dès le deuxième virage. Stoffel Vandoorne (McLaren) et Daniel Ricciardo (Red Bull) ont été ses victimes du jour.

La fin de série : Esteban Ocon (Force India)

Arrivé en F1 au milieu de la saison dernière, Ocon poursuivait déjà un record : celui du plus grand nombre de courses bouclées consécutivement sans abandon. Nick Heidfeld en avait aligné 33 entre le Grand Prix de Chine 2007 et le Grand Prix d'Italie 2009. La série du jeune Français s'est arrêtée à 27, à Interlagos, sans qu'il n'en soit responsable. Romain Grosjean (Haas) a perdu le contrôle, probablement à cause d'une crevaison, et l'a envoyé dans le mur de pneumatiques.
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Le crash de Romain Grosjean (Haas) et Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix du Brésil

Crédit: Getty Images

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

Parfois agressif à la radio, Alonso est aussi taquin. Après la course, il a encore critiqué le moteur Honda, déplorant un déficit "de 40 à 50km/h" et a prévenu Toro Rosso, que le motoriste japonais équipera la saison prochaine : "c'est un peu effrayant pour eux !"

Le point au Mondial Pilotes

1- Lewis Hamilton (Mercedes) ; 345 points, 2- Sebastian Vettel (Ferrari) ; 302 pts, 3- Valtteri Bottas (Mercedes) ; 280 pts, 4- Daniel Ricciardo (Red Bull) ; 200 pts, 5- Kimi Räikkönen (Ferrari) ; 193 pts.

Le point au Mondial Constructeurs

1- Mercedes ; 625 points, 2- Ferrari ; 495 pts, 3- Red Bull ; 358 pts, 4- Force India ; 177 pts, 5- Williams ; 82 pts.
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Sebastian Vettel (Ferrari), Valtteri Bottas (Mercedes), et Kimi Räikkönen (Ferrari) sur le podium du Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

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