GP du Canada 2013 : Fernando Alonso (Ferrari) : "Cette deuxième place a le goût d'une victoire"

Fernando Alonso s'en contente. Deuxième du Grand Prix du Canada dimanche, sans avoir jamais pu suivre le rythme de Sebastian Vettel (Red Bull) - loin s'en faut -, l'Espagnol s'est dit qu'il avait pris la meilleure des places restantes et qu'il avait cédé le minimum au leader allemand du championnat du monde. Même s'il est maintenant au trente-sixième dessous. Vettel totalise en effet 132 points, et lui 96.

Sixième sur la grille de départ de la septième manche du Mondial, "Nando" a rapidement gobé la Williams du frêle débutant Valtteri Bottas, puis profité des déboires pneumatiques de Nico Rosberg (Mercedes), le seul sur trois arrêts, avant d'avaler Mark Webber (Red Bull) et régler Lewis Hamilton (Mercedes) au terme d'une jolie lutte en forme de revanche de 2012.

"On s'est bien battu, c'était intense et difficile, il y a eu de belles bagarres avec des pilotes talentueux et intelligents (Webber et Hamilton), donc je me sentais en sécurité", a raconté le champion du monde 2005 et 2006. "Cette deuxième place a le goût d'une victoire, car on a marqué de bons points à la fin d'un week-end difficile."

"J'avais raté la qualification, car je n'ai pas pu faire un tour correct, à cause aussi des conditions, mais on n'a pas fait du bon travail dans cette séance. De toute façon, la dernière fois qu'on a fait une pole position sur le sec, c'était en septembre 2010", a-t-il souligné.

Sa (petite) satisfaction est qu'il est devenu ce qu'il escomptait : le premier rival de Sebastian Vettel (Red Bull) dans la course au titre car Kimi Räikkönen (Lotus) a vécu 70 tours de souffrances. "C'était une très bonne course, importante pour le Championnat, car je prends la deuxième place à Kimi [Räikkönen]", a insisté Nando. "J'étais un peu plus rapide que les voitures que j'ai dépassées, mais avec Lewis [Hamilton] on était très proches en performance, alors il y a eu un peu d'action, mais aucun problème".