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GP du Canada 2013 : Sebastian Vettel (Red Bull) vainqueur devant Fernando Alonso (Ferrari)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/06/2013 à 00:25 GMT+2

Sebastian Vettel compte enfin le Grand Prix du Canada à son palmarès, tout comme Red Bull. Dimanche, le numéro un mondial a survolé la course à Montréal, devant Fernando Alonso (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes). Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) fait un superbe sixième.

2013 GP du Canada Red Bull Vettel Ferrari Alonso Mercedes Hamilton

Crédit: AFP

On peut être triple champion du monde, vainqueur vingt-huit fois en grand prix et n'avoir jamais gagné l'une des plus belles épreuves du Championnat du monde. Dimanche, Sebastian Vettel a comblé l'un des derniers vides dans son palmarès de boulimique (ndlr : il n'a jamais gagné son épreuve nationale) en s'imposant à Montréal ; ce que Red Bull n'était jamais non plus parvenu à faire depuis 2009, année de son entrée dans le cercle des top teams de la Formule 1.
Parti pour la troisième année consécutive en pole position au Canada, l'Allemand a aussi triomphé pour la première fois en Amérique du Nord. Il faut le dire, il n'a eu durant 70 tours d'autre adversaire que lui-même, au propre comme au figuré : il a touché un mur sans conséquence au 10e tour, il s'est complètement raté au virage 1 au 52e passage, et a dans la foulée montré une imprécision inhabituelle sur des freinages. "Reconcentre-toi", lui a demandé son ingénieur, le Français Guillaume Rocquelin. Il avait disputé le meilleur tour en course à Fernando Alonso (Ferrari) en début de seconde moitié d'épreuve. Il a eu besoin de cet objectif pour se remettre en condition, jusqu'à l'arrivée. Mais, contrairement à Monaco, il n'a pas signé un gros chrono pour finir. Quoique : il a battu le meilleur temps dans le secteur 1 dans sa rotation finale.
Vergne (Toro Rosso) superbe sixième
Longtemps deuxième et seul leader intérimaire à la faveur de son premier arrêt au stand, Lewis Hamilton (Mercedes) n'a rien pu contre le retour de Fernando Alonso (Ferrari), qui lui a soufflé la deuxième place au 63e passage. Un moindre mal pour l'Espagnol, qui voulait stopper l'hémorragie de points au championnat. Il en a donné encore sept ce dimanche à Vettel, et même s'il est désormais numéro deux mondial, il voit tout ce qui le sépare de "Baby Schumi" : 36 points.
Nettement moins impressionnant au volant de la seconde RB9 à cause d'un accrochage avec Giedo van der Garde (Caterham) mais pas seulement, Mark Webber s'est classé quatrième devant Nico Rosberg (Mercedes), en proie à des problèmes d'usure de pneumatiques, et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso). Septième sur la grille, sa meilleure qualification en F1, le Français a signé le plus beau résultat de sa carrière et franchi un nouveau palier aux yeux de ses dirigeants.
Räikkönen (Lotus) en souffrance
Paul di Resta (Ford India), Felipe Massa (Ferrari), Kimi Räikkönen (Lotus) et Adrian Sutil (Force India) ont été les derniers récompensés par le barème de points. Le premier d'entre eux a montré une nouvelle fois que la VJM06 était une monoplace remarquable en compilant 57 tours avant de rentrer, quand certains avaient déjà observé les deux arrêts qui était la norme ce dimanche. Massa a fait une course inégale et Räikkönen a souffert de problèmes de freins et consommation d'essence. Sutil, enfin, a été le vilain petit canard de l'histoire en s'accrochant avec Bottas (Williams) - qualifié troisième et vite débordé par la meute - et en bloquant volontairement son ex-meilleur ami Lewis Hamilton en fin de parcours, ce qui lui a valu un drive through.
Enfin, les plus grandes déceptions appartiennent à Sergio Pérez, Jenson Button (McLaren) et Romain Grosjean (Lotus), qui ont continuellement subi les événements. Ils ont fini dans cet ordre à la porte des points.
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