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Le Grand Prix du Canada en cinq anecdotes

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/06/2013 à 15:56 GMT+2

Il se passe toujours quelques choses à Montréal. La preuve en cinq exemples.

2011 GP du Canada McLaren Button

Crédit: McLaren

1978 : Grande première pour Montréal et pour Gilles Villeneuve
Gilles Villeneuve est l'étoile montante du Canada, et doit saisir l'opportunité de la clôture du Mondial pour terminer en beauté une saison faite de hauts et de bas. Recruté la saison précédente par Ferrari, il a du mal à convaincre l'Italie qu'il est bien l'avenir de la Scuderia. Mais fort heureusement, Enzo Ferrari, le fondateur de la marque, sait sa passion et son engagement sans limites. Le Français Jean-Pierre Jarier (Lotus) une fois de plus chat noir, le Québecois saisit cette première victoire dont il avait tant besoin, devant une foule en liesse. A Montréal, la légende est née. Elle ne s'éteindra jamais.
1979 : Niki Lauda plante tout le monde
Quelque chose d'inimaginable aujourd'hui. Le Grand Prix du Canada est la 14e des 15 manches du Mondial mais pour Niki Lauda, c'est la dernière. L'Autrichien stoppe sa Brabham laborieuse lors des premiers essais libres, le vendredi matin. La raison ? "Ras-le-bol de tourner en rond !", s'exclame le double champion du monde. Pendant l'été, Ricardo Zunino a mené des essais avec l'écurie de Bernie Ecclestone, et se trouve sur place… en simple spectateur. L'Argentin reprend le volant, la combinaison et… le casque de l'Autrichien pour le reste du week-end.
1991 : le plan honte de Nigel Mansell
Nigel Mansell va gagner, c'est sûr. Il a une bonne avance sur Nelson Piquet (Benetton), alors pourquoi se priver du plaisir de fêter ça dans le dernier tour ? Au fil des virages, l'ultime tour devient un tour d'honneur, et la Williams ralentit, ralentit, ralentit... Trop… Jusqu'à caler. Incapable de redémarrer, le gaffeur britannique laisse son rival honni, Nelson Piquet l'emporter. Le Brésilien est le huitième vainqueur de l'histoire qui n'a mené que le dernier tour.
1999 : le "Mur des champions"
Le mur bétonné bordant la sortie extérieure de la dernière chicane affiche "Bienvenue au Québec"… La Belle province a le sens de l'accueil mais certains pilotes ne le voient pas ainsi. Ricardo Zonta (BAR), Damon Hill (Jordan), Michael Schumacher (Ferrari) et Jacques Villeneuve (BAR) se frottent successivement et tout aussi irrémédiablement à cette limite physique en course. Hill a été champion en 1996, Schumacher en 1994 et 95 et Villeneuve en 1997 : le mur s'appellera donc le "Mur des champions". L'histoire ne fait que commencer : d'autres têtes couronnées viendront y laisser leurs illusions.
2011 : le plus long
4 heures, 4 minutes et 39 secondes, c'est désormais la durée la plus longue d'une manche du championnat du monde. Et elle le restera sans doute pour longtemps puisque la FIA a décidé que l'arrivée d'une course serait jugé au maximum quatre heures après le départ. Cette 34e édition du Grand Prix du Canada a démarré sur une piste mouillée, derrière la voiture de sécurité, et a connu six neutralisations, et une interruption de 2 heures et 45 minutes. Arrosés, frigorifié, le courageux public assiste à un fantastique dénouement. Après avoir survécu à un accident ayant éliminé son coéquipier Lewis Hamilton, drive through et cinq pit stops, Jenson Button (McLaren) poussé Sebastian Vettel (Red Bull) à la faute dans le dernier tour.
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