La pit lance est ouverte.

C'est parti.

La grille est en place.

Départ du tour de formation. La température très fraîche (air à 18°C, piste à 23°C) va être la principale difficulté pour les pilotes lors des 70 tours au programme.

A titre indicatif, voici les relais les plus longs réussis en essais pour les trois types de pneus pour le sec : 31 tours en "tendre" pour Palmer, 20 tours en "super tendre" pour Hülkenberg et 20 tours en "ultra tendre" pour Grosjean.

Le bitume étant peu abrasif, Pirelli prévoit un Grand Prix à un arrêt, avec une bascule des "super tendre" vers les "tendre" au 26e des 70 tours au programme. Et des "ultra tendre" au "tendre" au 25e passage.

On va peut-être parler du "Mur des champions" pendant la course. Le mur qui borde la sortie de la dernière chicane a en effet fait des victimes de standing par le passé. Pas moins de 5 champions du monde y ont fini leur course : Jacques Villeneuve (1997 et 1999), Damon Hill, Michael Schumacher (1999), Jenson Button (2005) et Sebastian Vettel (2011).

Kevin Magnussen (Renault) part de la pit lane. Après avoir tapé fort en essais libres 3, il n'a pas participé à la qualification. Il va courir avec un châssis de secours. Avec pour conséquence un départ obligatoire de la pit lane.

Carlos Sainz (Toro Rosso) a été rétrogradé de 5 places suite à un changement de boîte de vitesses, cassée contre le Mur des champions en Q2.

Deux pilotes ont écopé de 3 places de pénalité sur la grille suite à des accidents responsables à Monaco : Daniil Kvyat (Toro Rosso) et Marcus Ericsson (Sauber).

Daniel Ricciardo (Red Bull) s'est qualifié 4e, devant son coéquipier Max Verstappen et Kimi Räikkönen (Ferrari) va partir devant les Williams de Valterri Bottas et Felipe Massa.

Sebastian Vettel (Ferrari) a réservé la 3e place sur la grille. La Scuderia visite des circuits qui lui sont peu favorables ces derniers temps. Après Monaco, où sa dernière victoire remonte 2001, Montréal est une suite d'échecs pour les Rouges depuis le succès de Michael Schumacher en 2004.

Nico Rosberg (Mercedes) a échoué de 0"062 pour la pole position samedi. Plus problématique, il n'a jamais gagné en Amérique du Nord, au Canada comme aux Etats-Unis d'Amérique.

Lewis Hamilton (Mercedes) a été incapable de virer en tête au premier virage après ses trois dernières pole position, à Melbourne, Sakhir et Montmelo. La dernière fois qu'il a réussi cette conversion est Monza 2015.

Faire cavalier seul en course à Montréal est quasiment impossible : seules les éditions 1984 (Piquet) et 1994 (Schumacher) n'ont connu qu'un leader.

La pole position n'est pas un gage de victoire à Montréal. 16 pilotes on transformé leur pole position en victoire sur les 36 édition courues depuis 1978.

C'est aussi sur le tracé québecois que Lewis Hamilton a remporté son premier Grand Prix, en 2007, sur McLaren.

Aux essais, Lewis Hamilton (Mercedes) a réussi la 53e pole position de sa carrière, sa 5e au Canada. En 2007, c'est sur ce Circuit Gilles-Villeneuve qu'il avait signé sa toute première.