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Formule 1 | Vainqueur au Japon, Max Verstappen (Red Bull) s'offre une balle de titre

Tristan Henry

Mis à jour 24/09/2023 à 09:00 GMT+2

Max Vestappen (Red Bull) a vite effacé l'échec de Singapour. Impérial dès le début du week-end à Suzuka, le double champion du monde a remporté le Grand Prix du Japon, ce dimanche. Il pourrait ainsi s'offrir un troisième titre de champion du monde dès le prochain rendez-vous, au Qatar, lors du sprint. Lando Norris et Oscar Pastri (McLaren) complètement le podium. Red Bull est sacrée.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix du Japon 2023

Crédit: Getty Images

Le changement, ce n’est finalement pas pour maintenant. Une semaine après la brèche ouverte dans l’hégémonie Red Bull à Singapour, Max Verstappen (Red Bull) a écrasé la course ce dimanche à Suzuka pour remettre les pendules à l’heure. Autoritaire au départ, puis jamais inquiété, le Néerlandais s’est offert tranquillement sa 13e victoire de la saison, devant les deux McLaren de Lando Norris (2e) et Oscar Piastri (3e). Avec l'abandon de Sergio Pérez, Verstappen est à 3 points du titre. Red Bull remporte officiellement le titre constructeurs.
Les changements réglementaires sur l'aérodynamique n'ont pas brisé l'élan de Red Bull. Après l'exception de Singapour, la Formule 1 est revenue à la règle de la domination de l'écurie autrichienne, sacrée alors qu'il reste 6 courses à courir. Mais plus que Red Bull, c'est bien de la domination de Max Verstappen dont il s'agit. Après une pole magnifique, le Néerlandais a tout fait comme il fallait ce dimanche. En serrant parfaitement Oscar Piastri, puis Lando Norris au départ, puis en faisant parler son épatant rythme de course, le double champion du monde s'est offert une victoire de patron.

Pérez, une course à oublier

Surtout, il a encore une fois marqué la différence avec son coéquipier Sergio Pérez. Qualifié 5e, touché au départ, pénalisé, puis maladroit au moment de heurter Kevin Magnussen (Haas) dans sa remontée, le Mexicain est apparu dépassé avant d'abandonner, de revenir en piste pour purger sa pénalité, et d'abandonner de nouveau. Il compte désormais 177 points de retard sur son coéquipier, qui culmine déjà à 400 points. Avec 180 points à se partager, la messe est dite.
Derrière, dans un autre monde, dans une course où les différences entre monoplaces étaient marquées, McLaren a confirmé la qualité de ses évolutions. Après le podium de Lando Norris à Singapour, les deux "Papayes" sont cette fois-ci sur la boîte. Le Britannique, 2e, s'est encore une fois montré globalement plus rapide que son coéquipier australien Oscar Piastri (3e), qui a logiement cédé, mais ce-dernier fête là son premier podium en carrière.

Ferrari confirme, Alpine patine

Après la folie singapourienne, Ferrari est redescendue sur terre, tout en confirmant sa montée en gamme. Charles Leclerc (4e) a obtenu le meilleur résultat possible avec une monoplace qui glissait à l'arrière au prix notamment d'un dépassement magnifique sur George Russell.
Son coéquipier Carlos Sainz (6e) n'a pas pu dépasser Lewis Hamilton (5e) en fin de course, la faute au temps perdu derrière un George Russell (7e), qui a tenté le tout pour le tout en effectuant qu'un seul arrêt, sans être récompensé, ni aidé par son équipe qui a laissé Hamilton lui mener la vie dure en début de course. 9e (Esteban Ocon) et 10e (Pierre Gasly), les Alpine reviennent dans les points, sans briller non plus. Rendez-vous au Qatar dans deux semaines pour le sacre probable de Max Verstappen.
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