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Eurosport
ParEurosport

Publié 28/07/2008 à 20:00 GMT+2

Impressions de pilotes avant le Grand Prix de Hongrie, 11e manche du Mondial de F1 2008, disputée sur le circuit du Hungaroring.

Lewis Hamilton (McLaren) : "Je suis effrayé à l'idée de faire des prédictions; oui nous étions forts lors des deux dernières courses mais nous avons rencontré des difficultés dans les deux courses précédentes; c'est donc impossible de prédire ce week-end. Tout ce que je peux dire c'est que notre voiture est fantastique pour le moment et je prends beaucoup de plaisir à la conduire La Hongrie est très différente de l'Allemagne; Hockenheim est un circuit qui vous autorise à suivre et à dépasser les autres pilotes assez facilement. Le Hungaroring est à l'opposé. La séance de qualification sera donc cruciale et la stratégie sera également importante pour déterminer l'équilibre idéal entre quantité d'essence embarquée et poids de la monoplace lors du premier relais. Il fera chaud et ce sera fatigant, la concentration sera donc vitale. Je n'arrive pas trop confiant sur ce week-end : c'est un type de circuit tellement différent que c'est difficile pour tout le monde de jauger de ses chances".
Heikki Kovalainen (McLaren) : "C'est un circuit où il faut faire travailler la voiture pour soi : ce n'est pas un circuit où on peut arracher un temps comme ça, il s'agit plus de travailler patiemment sur le set-up pour se rendre la vie plus facile le jour de la course. Si on se bat avec la voiture, la température et la nature sinueuse du tracé signifie qu'on sera épuisé à la fin du week-end. Comme Canada, l'endroit punit aussi dès qu'on s'écarte de la trajectoire. Bien piloter au Hungaroring n'est que précision et patience.”
Ron Dennis (McLaren Group, P-DG) : "La suggestion de Jackie [Stewart] selon laquelle la saison de Lewis [Hamilton] dépend de l'aide d'Heikki [Kovalainen] suppose que la tâche d'Heikki est de courir en soutien de Lewis - et ce n'est tout simplement pas le cas."
Martin Whitmarsh (Team McLaren Mercedes, P-DG) : "Les deux circuits du calendrier qui ressemblent le plus au Hungaroring sont bizarrement Montréal, avec sa saleté et sa faible adhérence, et Monte Carlo, qui demande un set-up avec des appuis élevés pour s'accorder avec les lignes droites courtes et les nombreux virages lents. La réalité est que nous avons été raisonnablement rapides sur ces deux circuits cette saison. C'est vrai que l'une des qualités essentielles de la voiture est sa vitesse dans les virages rapides, mais nous avons fait de gros efforts sur le package pour renforcer ses points faibles. A Silverstone, nous étions confortables avec notre rythme dans le dernier secteur, et à Hockenheim, nous étions confortablement les plus rapides dans le Stadium, serré et dépendant d'un bon grip mécanique. Nous avions gagné en Hongrie l'an passé et nous allons à Budapest confiants dans le fait d'avoir amoindri les faiblesses de notre package. Néanmoins, nous sommes prêts à nous battre avec nos rivaux, que nous ne devons jamais sous-estimer".
Robert Kubica (BMW) : "On peut assurément s'attendre à avoir beaucoup de Polonais sur cette course. Ce Grand Prix est le plus proche de mon pays (ndlr : il habite en Italie), et c'est en quelque sorte ma course à domicile. Le Hungaroring est la piste où j'ai fait ma première course de Formule 1, en 2006. Un pilote entretient toujours une relation spéciale avec le tracé où il a couru son premier Grand Prix. Mais ce n'est pas uniquement pour cette raison que je l'aime. On effectue la plupart du tour avec le volant tourné, ce qui ne laisse que de rares possibilités de pause. Le Hungaroring est une piste difficile mais la Formule 1 est faite de challenges".
Nick Heidfeld (BMW) : "Je me suis toujours très bien débrouillé au Hungaroring. La piste me convient, et dans l'histoire récente l'équipe a fait un podium en 2006 et 2007. En 2006, c'était le premier de BMW, à l'issue d'une course incroyable sur le mouillé. En 2007, j'ai démarré 2e et fini à nouveau 3e. Je garde aussi de bons souvenirs du Hungaroring : c'est là que j'avais conquis le titre de Formule 3000 par anticipation, en 1999. Courir ici est épuisant car il n'y a pas de longue ligne droite pour souffler. La ville est belle, Budapest a beaucoup de charme".
Willy Rampf (BMW Motorsport, directeur technique) : "Après Monaco, le Hungaroring est la piste avec la vitesse moyenne la plus basse. Surtout dans le secteur 2, où les virages se succèdent. Et puis, la ligne de départ/arrivée est courte. Il demande donc des appuis maximaux. Dépasser est très difficile, et il faut prendre ça en compte dans la stratégie de course. La piste accumule du sable frais tous les jours, les niveaux de grip sont en conséquence bas, ce qui peut mène à du sous-virage. En Hongrie, nous utilisons le mélange de gomme le plus tendre ("très tendre"). Question set-up, il faut d'abord se focaliser sur le secteur 2, qui consiste en une variété de combinaisons de virages, et les courbes très serrées avant la ligne de départ/arrivée, qui demandent une bonne traction. La nature même du tracé et les températures fréquemment élevées nécessitent un refroidissement maximal".
Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : "Notre ambition est un troisième podium de suite sur ce circuit, de placer sans ambigüité nos deux voitures en Q3 et de faire un bon score en termes de points. Le Hungaroring demande énormément aux freins et à l'aérodynamique. L'accélérateur est ouvert à fond sur 58 pour cent d'un tour, ce qui le situe dans la fourchette basse. Cependant, les températures pourraient être critiques pour la transmission. Il fait généralement chaud à Budapest en août, et la température a tendance à grimper dans la cuvette de ce circuit. En plus, la vitesse moyenne faible pousse les dispositifs de refroidissement à leurs limites".
Jarno Trulli (Toyota) : "J'aime piloter au Hungaroring car c'est un circuit exigent, ce qui le rend fun. La piste est étroite avec beaucoup de virages sur un tour court : ce n'est donc pas facile de doubler. La qualification sera donc particulièrement importante. C'est normalement l'une des courses les plus chaudes de l'année, il faut donc être en bonne condition pour rester affûté pendant toute la course".
Timo Glock (Toyota) : "Après mon accident à Hockenheim, je me sens bien et je piaffe d'impatience de recourir. J'ai fait une journée de test à Jerez pour préparer le Grand Prix et ça s'est bien passé. La qualification sera vraiment importante. J'ai eu des courses fun en GP2 en Hongrie en dépassant beaucoup de voitures mais c'est complètement différent en Formule 1. A Hockenheim, j'étais compétitif en course et je me battais pour finir dans le top six. Je suis donc optimiste pour ce week-end".
Nico Rosberg (Williams): "L'Hongrie est un circuit très différent de ceux sur lesquels on a courrus ces derniers temps. Cela ressemble beaucoup à Monaco et le tracé convent bien à notre monoplace. Il faudra donc effectuer des réglages différents qu'à l'accoutumée. Nous avions réussi une bonne "qualif" l'année passée et ça avait bien marché en course. Il faudra faire attention à la chaleur. "
Kazuki Nakajima (Williams): "J'ai couru sur ce circuit l'année passée en GP2. Le circuit devrait convenir à notre monoplace. De plus, nous avons bien travaillé à Jerez sur les réglages afin d'être prêts sur ce type de circuit."
Sam Michael (Williams, directeur technique): "Le Hungaroring nécessite une très bonne aérodynamique et un pilotage très propre car il y a beaucoup de chargement latéral. La concentration est cruciale pour tenir un bon rythme. Dans les courbes à haute vitesse, cela ne pose pas de problèmes. Bridgestone nous donnera des pneus "tendre" et "super tendre" alors que les stratégies aux stands pourront aller d'un à deux, voire trois arrêts. Il faudra être performant en qualification et prendre un bon départ pour décrocher un bon résultat."
Fernando Alonso (Renault) : "C'est un tracé assez sélectif et les conditions de températures très élevées souvent ici compliquent encore un peu la donne, surtout pour les pilotes et les mécaniques. Pour être rapide ici, il faut avant tout des appuis aérodynamiques très élevés, un bon grip et une bonne motricité pour être performant en sortie de virage lent".
Nelson Piquet (Renault) : "Mon week-end de GP2 en Hongrie en 2006 a été vraiment très spécial. J'ai remporté la course du samedi en partant en pole position et j'ai ensuite gagné la course du dimanche en décrochant les meilleurs tours des deux courses. C'est sans aucun doute le meilleur week-end de ma carrière ! C'est un circuit intéressant, il faut trouver le bon rytme et apparemment il me réussit plutôt bien ! Ce sera sans doute très différent en termes de sensations au volant d'une F1 mais je suis vraiment impatient de commencer à rouler ! J'aimerais entrer en Q3 et je pense être réaliste en visant les points".
Pat Symonds (Renault) : "Notre objectif est toujours de chercher à rivaliser avec les BMW à ce stade de la saison".
Fabrice Lom (Renault, responsable de l'exploitation des V8 pour Red Bull) : "Les essais que nous avons menés à Jerez ont été très encourageants. Nous viseront donc les points avec les deux voitures. Le tracé est peu exigeant pour le moteur et il met davantage les châssis à l'épreuve. S'il fait chaud, nous aurons l'avantage aérodynamique de notre côté : les contraintes thermiques du V8 Renault étant supposées moindres que celles de ses concurrents, nous pouvons rouler avec une carrosserie fermée même lorsqu'il fait très chaud. Mark [Webber] disposera d'un V8 neuf. Pour David [Coulthard], nous avons pris une décision originale : son moteur disputera un troisième week-end de course consécutif".
Jenson Button (Honda) : "Nous avons fait rouler la voiture avec les dernières pièces aéro et les développements sur la suspension (arrière) vendredi dernier à Jerez de la Frontera, pour compléter les évaluations menés pendant la semaine. Les nouvelles pièces ont apporté un progrès limité mais sensible sur la stabilité de la voiture, qui est particulièrement évident sur les longs runs. Ça va être intéressant de voir comment cela se traduit en Hongrie".
Adrian Sutil (Focre India): "Le Hungaroring est un circuit très lent et la course y est très difficile en raison de la température ambiante mais aussi en raison des difficultés à dépasser. Il faut donc être très concentré du début à la fin de la course. La qualification y est primordiale. J'y ai couru une seule fois dans ma carrière, l'année dernière, mais j'en ai le souvenir d'une bonne course. Nous pouvions suivre Honda et attaquer à chaque tour. On s'approche de plus en plus des équipes proches de nous en terme de performance. Mais à quelques dixièmes près, on peut se trouver soit en queue de peloton soit au milieu. Il ne faut vraiment pas faire d'erreurs. "
Giancarlo Fisichella (Force India): "J'ai scoré mes premiers points en Formule 1 sur ce circuit donc j'y garde de très bons souvenirs. C'est très tournant et assez exigeant mais si vous avez un bon rythme, ça peut être assez amusant. C'est toujours un circuit où il faut bien se qualifier car il y est très difficile de doubler. On va voir comment le nouveau package aérodynamique va nous aider."
Mike Gascoyne (Force India, directeur technique) : "Nous ne sommes pas très loin de Honda et de quelques équipes devant nous ; nous sommes donc confiants. C'est quelque chose (ndlr : la boîte de vitesses seamless) que toutes les autres équipes ont mais pas nous. Ce sera donc un gain pour nous. Ce serait bien de rejoindre le groupe devant."
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