Montréal : déclarations

Michael Schumacher (Ferrari, vainqueur) : "Je ne sais pas pourquoi j'ai si souvent gagné ici. Je pense que c'est dû à un bon ensemble et à un peu de chance. Tout a marché comme prévu dimanche. On pensait que ce serait dur pour obtenir la pole. Aussi, nous nous sommes concentrés sur notre stratégie pour la course. Les ravitaillements ont été supers et la préparation de la voiture formidable. Nous avons gagné dimanche parce que notre ensemble était très constant et notre rythme en course le plus rapide. Il n'y a pas eu trop de pression de la part de Montoya. Je l'aurais laissé passer parce qu'il était sur une stratégie différente. Mais Rubens m'a poussé très fort et cela aurait pu être très critique pour moi s'il m'avait passé. Nous avions choisi un type de pneus différent et j'ai pensé qu'il avait fait le bon choix. Mon dernier train de pneus a été meilleur. Je n'ai pas eu de problème et, à la fin, j'ai ralenti pour ramener la voiture à l'arrivée".

Ralf Schumacher (Williams, 2e) : " "C'est mieux que ce que nous avions prévu avant de venir mais décevant compte tenu que je suis parti de la pole position. Deuxième de Ferrari, c'est plutôt un bon succès. Ma voiture était très efficace et nous devons remercier pour une grande partie Michelin qui nous a fourni des pneus très performants. Il nous faudra deux ou trois courses pour voir vraiment notre prochain développement".

Rubens Barrichello (Ferrari, 3e) : "Cela a été une super course et j'ai eu du plaisir à me battre avec Michael. Il a remporté une victoire pour Ferrari et c'est ce qui compte. Je savais que ma seule chance de vaincre était de le passer sur la piste où de reculer mon arrêt. Mais j'avais moins de carburant que lui. Quand j'attaquais très fort, je savais que les freins étaient chauds parce que je sentais la pédale devenait spongieuse, plus longue. Mais il fallait continuer à attaquer. Après l'arrêt, avec plus de carburant à bord, j'ai réalisé que les freins étaient cuits. Je n'ai pas renoncé au virage 8, bosselé, je n'ai pas pu m'arrêter et j'ai perdu cinq secondes. Ça m'a coûté la deuxième place. Finalement, cela a été une lutte très serrée, on a eu du plaisir et je me suis amusé. Les gens disent que je suis heureux d'être derrière Michael, mais dimanche j'ai montré que ce n'était pas le cas".

Jenson Button (BAR, 4e) : "Je suis évidemment déçu de ne pas être sur le podium car c'est ce que je sentais accessible. Notre vitesse était décevante comparé aux Ferrari et ne nous ne nous attendions assurément pas à être derrière les Williams."

Takuma Sato (BAR, abandon) : "Nous avons change notre plan ce matin et décider de partir des stands pour une stratégie à 2 arrêts, ce que je pense était solide. Je suis revenue aux stands après l'accident du virage 2, où j'ai perdu du temps. La voiture était chargée en essence, c'était difficile de gagner des places. Je visais un point en fin de course quand une casse moteur a stoppé ma course."

David Richards (BAR, directeur général) : "La réalité est que nous n'étions pas dans le rythme aujourd'hui. Mais je reconnais que Jenson a tiré la quintessence de sa voiture."

Giancarlo Fisichella (Sauber, 6e) : "Coulthard et Klien ont tourné devant mon nez dans le virage 1 et je suis tout juste parvenu à les éviter. Après, j'ai attaqué. La voiture était un peu inconstante à différents états d'usure des pneus, mais elle était très bien 5 à 6 tours avant mes pit stops et je pouvais attaquer comme qualification. Mon dernier relais était le meilleur. Notre stratégie était géniale (2 arrêts)."

Felipe Massa (Sauber, abandon) : "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. J'étais simplement passager de l'auto. Je vais bien et j'ai de la chance que la voiture soit solide. je suis seulement allé à l'hôpital pour un check-up de précaution à mon coude gauche."

Kimi Räikkönen (McLaren, 7e) : "Je suis content de marquer des points. J'ai reçu un drive through pour avoir touché la ligne blanche à la sortie des stands, ce qui ne m'a pas coûté de position. Cependant, un problème électrique m'a oblige à changer le Volant lors de mon 3e pit stop. Cela a recommence et j'ai appelé par radio pour dire que j'arrivais. Cet arrêt supplémentaire nous a coûté la 6e place, mais avec cinq passages au stand, ça va."

David Coulthard (McLaren, 9e) : "Au virage 2, une des Jaguar (celle de Klien) m'a percuté et est partie en tête-à-queue. Ça m'a relégué derrière (&hellip) Avec un stratégie à trois arrêts, courir derrière signifie que vous êtes en lutte permanente."

Ron Dennis (McLaren, directeur) : "Les deux voitures ont fini. Un bon pas dans la bonne direction. Nous pouvons continuer à faire des efforts pour devenir plus compétitifs."