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Bianchi "sur le carreau"

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ParEurosport

Mis à jour 01/01/2012 à 23:34 GMT+1

Le Français Jules Bianchi s'est fait à l'idée de ne pas courir en 2012. Pas même chez Williams, dont les portes lui sont manifestement fermées. Et pour l'heure, il n'a toujours pas trouvé de point de chute comme n°3, à part rester chez Ferrari.

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Crédit: Eurosport

Jules Bianchi aurait aimé tourné la page de la Ferrari Academy. 3e du GP2 2011 avec une victoire et une pole au compteur, il espérait courir en F1 en 2012. Mais voilà, le plateau a offert peu de mouvements à l'intersaison, à part quelques promotions internes logiques : Romain Grosjean chez Lotus, Jean-Eric Vergne et Daniel Ricciardo chez Toro Rosso, Nico Hülkenberg chez Force India. Etant entendu qu'il ne s'intéressait pas à Hispania, où Pedro de la Rosa a trouvé refuge, et Marussia (ex-Virgin), qui a signé Charles Pic.
Ses compatriotes Grosjean, Vergne et Pic seront sur la grille de départ le 18 mars à Melbourne, en Australie. Il espère au moins pouvoir observer le coup d'envoi à l'Albert Park, mais pas forcément dans le stand de la Scuderia.  "On va continuer comme ça, essayer de rouler le maximum possible en F1 pour avoir le maximum d'informations, engranger le plus d'expérience, afin d'avoir un baquet en 2013", a expliqué le Niçois de 22 ans sur les ondes de RMC, dimanche. "Je me sens prêt pour 2012 mais je suis resté sur le carreau. C'est un peu dur mais c'est la F1", a-t-il ajouté. Au passage, s'il se déclare hors jeu pour un baquet de course, c'est que celui a priori laissé vacant chez Williams par Rubens Barrichello, 39 ans, ne lui reviendra pas non plus. Ni même celui de n°3, dévolu au Finlandais Valtteri Bottas. On sait l'Allemand Adrian Sutil, non reconduit par Force India, sur les rangs.
Une solution qui passerait par Massa ou Schumacher ?
"Je ne lâcherai pas,  j'essayerai d'y arriver en 2013", a-t-il poursuivi le pilote managé par Nicolas Todt. "L'objectif sera de trouver une équipe capable de me faire engranger le plus de kilomètres possible, tout en restant chez Ferrari. Ce n'est pas possible chez Sauber. Pérez et Kobayashi ont signé depuis un moment. Ça aurait été une très bonne opportunité mais on n'a pas pu faire ça". En vérité, Sauber, écurie motorisée par Ferrari, n'a rarement fait rouler ses n°3. Il était donc difficile d'envisager la solution des vendredis. Néanmoins, Sergio Pérez fait partie de la Ferrari Academy et pourrait succéder à Felipe Massa fin 2012, ce qui dégagerait une place chez les Suisses.
Curieusement, Jules Bianchi ne cite pas Force India, classée n°6 du Mondial Constructeurs 2011. L'équipe vient de promouvoir coup sur coup ses réservistes : Paul di Resta en 2011 et Nico Hülkenberg en 2012, après leur avoir offert des kilométres lors de vendredis de Grands Prix. Les deux sont donc bien intégrés au sein de l'équipe indienne et seul un événement extérieur pourrait leur faire quitter Silverstone. Ils sont suivis de près par Mercedes et potentiellement candidats - surtout Di Resta - au remplacement fin 2012 de Michael Schumacher, 43 ans mercredi.
Face à un marché très fermé, Jules Bianchi et son manager seraient sûrement prêts à étudier une possibilité de rouler en 2013 chez Caterham (ex-Lotus) où Jarno Trulli ne paraît plus en mesure de donner le change à Heikki Kovalainen. Mike Gascoyne a fait progresser la voiture en 2011 et les résultats de 2012 en feront peut-être une option intéressante. Mais dans l'immédiat, il n'y a pas de place à la spéculation.
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