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Ferrari fait profil bas

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/01/2012 à 15:53 GMT+1

Après une saison 2011 ratée, Stefano Domenicali se veut optimiste pour Ferrari. Un optimisme teinté de réalisme alors que la Scuderia a cherché à innover et a recruté des talents extérieurs pour redresser la barre. Avant de clamer quoi que soit, Domenicali attend de voir ses monoplaces à l'œuvre.

Ferrari boss Stefano Domenicali

Crédit: Reuters

Chaque année, c'est la même chose. Qu'elle performe ou non, la Scuderia Ferrari est attendue plus que toute autre écurie. Ce n'est pas près de changer. Question de prestige et d'histoire. Stefano Domenicali le sait mieux que quiconque. Le directeur de Ferrari est également bien placé pour savoir que la marque au cheval cabré doit reprendre sa marche en avant et éviter d'enchaîner une deuxième saison aussi terne. Troisième au classement des constructeurs, avec une seule victoire au compteur (Alonso en Grande-Bretagne), la Scuderia a déçu. "Nous avons montré que nous savions perdre, maintenant ça suffit", avait averti Luca di Montezemolo peu de temps avant Noël. Stefano Domenicali a reçu le message. Mais ne s'avance guère quant aux réelles possibilités de la nouvelle monoplace, qui sera dévoilée le 3 février à Fiorano.
"On sait qu'il y a des attentes nous concernant. Nous savons qu'il faut être réaliste. Nous n'allons rien crier avant de travailler sur la piste", a-t-il prudemment annoncé mercredi lors d’une conférence de presse. "Je vois que l’équipe réalise un grand effort pour maximiser la performance dans beaucoup de secteurs. Et vous le savez, on doit être au top à tous les niveaux, même les détails, pour être sûr d'être une équipe qui gagne. Nous devons rester devant les autres aux départs, améliorer la procédure d'arrêts aux stands, être fiable et faire en sorte que la monoplace soit parfaite d'un point de vue mécanique."
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2011 GP de Chine Ferrari Massa

Crédit: AFP

Massa, "saison cruciale"
Pour remplir ces objectifs et faire franchir un pallier à son écurie, Stefano Domenicali est allé chercher quelques talents extérieurs, comme Hirohide Hamashima, ancien directeur du développement des pneumatiques F1 chez Bridgestone. L'homme a été proche de Ferrari et de Michael Schumacher durant les années dorées et la Scuderia a eu trop de soucis en 2011 avec ses gommes pour ne pas agir. "Il connait le monde des pneus. Son savoir est fondamental et nous avons profité de l'occasion pour renforcer notre connaissance dans ce secteur", s'est justifié Domenicali, qui a également annoncé l'arrivée de Steve Clark, en provenance de Mercedes. Il sera ingénieur en course. En revanche, aucune confirmation des arrivées de Jonathan Heal et de Lawrence Hodge, qui auraient été débauchés du côté de chez McLaren.
Ces mouvements confirmés ou annoncés doivent permettre à Ferrari de revenir en première ligne. Et d'offrir à la nouvelle monoplace de réelles chances de reconquête. "Ça va être une voiture différente. Mais elle ne sera pertinente que si elle est compétitive. Il y a quelques nouveaux concepts dans nos monoplaces que l'on n'avait jamais utilisé dans nos précédents modèles." A l'intérieur du véhicule en revanche, rien de nouveau. Fernando Alonso sera bien évidemment au volant. Felipe Massa aussi. Le second nommé a beaucoup à prouver. Domenicali ne s'en est pas caché. La pression sera sur le Brésilien, en fin de contrat en 2012. "Il faut être réaliste, c'est une saison cruciale pour lui et son futur." Elle l'est aussi pour Domenicali et Ferrari.
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Ferrari's Felipe Massa

Crédit: Reuters

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