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Monoplaces au look plus agressif, Hamilton-Rosberg épisode 5 : ce qui vous attend (ou pas) en 2017

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 28/11/2016 à 23:53 GMT+1

FORMULE 1 - Les voitures changeront d'apparence en 2017 et on aura un duel de champions du monde chez Mercedes : voici ce que nous réserve, entre autres, le prochain Mondial.

Mercedes' Lewis Hamilton and Nico Rosberg after qualifying

Crédit: Reuters

Pneus plus gros, monoplace plus larges, look plus agressif

Au premier coup d'œil, on reconnaîtra un bolide de 2017 à son châssis de 2 mètres contre 1,8 mètre actuellement et ses pneus 20% plus larges. A l'avant, les gommes passeront de 24,5 à 30,5cm et à l'arrière de 32,5 à 40,5cm.
En parallèle, les ailerons seront également plus agressifs (ne forme de "V") et plus larges pour une efficacité accrue de 20 à 25%. La Vmax devrait ainsi plafonner à 330km/h mais difficile d'affirmer si les bolides rouleront vraiment avec des charges beaucoup plus importantes qu'en 2016. Aussi, le fond plat plus large (de 1,40m à 1,60m) génèrera plus d'effet de sol. Le résultat sera un gain de 4 à 5 secondes par tour.
A qui profitera cette révision du règlement ? Mercedes a une équipe capable de décliner son châssis-référence depuis trois ans mais c'est Red Bull qui pourrait tirer le meilleur parti. Pourquoi ? Parce que Pat Symonds, le directeur technique de Williams, a récemment soufflé à la presse britannique que RBR avait imposé son projet de package aéro au Groupe Stratégique chargé de fixer le prochain règlement.

Deux champions du monde "maison" chez Mercedes

Côté sportif, il y aura du nouveau puisque Mercedes deviendra la seconde écurie de l'histoire à attaquer une saison avec deux pilotes qu'elle a fait champions du monde : Lewis Hamilton (2014 et 2015) et Nico Rosberg (2016).
Seule McLaren l'avait fait, en 1989, avec Alain Prost (1985, 1986) et Ayrton Senna (1988). L'écurie Brabham avait bien couronné Jack Brabham - son patron-pilote - en 1966 et Denny Hulme en 1967, mais ce dernier était parti illico étrenner son titre chez McLaren en 1968.
Visuel Prost, Senna 1988, Hamilton, Rosberg - 2016

McLaren sans Button ni Dennis

Ce sera une étrangeté de ne plus voir Jenson Button au volant d'une MP4. Le Britannique avait débuté en Mondial en 2000 et après sept saisons à Woking, il a tiré sa révérence. Ron Dennis, le CEO du groupe McLaren Technology, lui avait proposé une année sabbatique en 2017 avant un possible retour en course en 2018 (à 38 ans) mais le boss de Woking s'est fait débarquer par les actionnaires avant le Grand Prix d'Abou Dabi. Une page se tournera vraiment puisque Ron Dennis avait racheté McLaren en 1980.

Vandoorne, l'attraction

Après les Pays-Bas avec Max Verstappen (Red Bull), la Belgique va revenir pour de bon sur le devant de la scène avec son grand espoir, Stoffel Vandoorne, titulaire chez McLaren après un one shot en 2016 à Sakhir. Ça fait 17 ans qu'un pilote du plat pays ne s'est pas imposé en course (Thierry Boutsen).
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Fernando Alonso, Stoffel Vandoorne et Jenson Button (McLaren) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: McLaren

Un peloton sans Brésilien ?

La retraite de Felipe Massa laisse pour le moment le plateau 2017 sans Brésilien car Felipe Nasr a en effet perdu son volant chez Sauber en même temps que son sponsor (Banco do Brasil). L'absence de titulaire auriverde serait une première depuis 1969.

Un Grand Prix d'Azerbaïdjan

L'Azerbaïdjan a labellisé son épreuve à Bakou "Grand Prix d'Europe" en 2016 pour lui donner un rayonnement supplémentaire. Le but atteint, le pays d'Europe de l'ancien bloc soviétique a demandé à renommer son meeting "Grand Prix d'Azerbaïdjan" en 2017. Il s'agira du 41e Grand Prix d'appellation différente depuis 1950.

Pas de Grand Prix d'Allemagne

La Formule 1 avait déjà fait l'impasse sur l'Allemagne en 2015 et ce sera une déception encore plus grande pour le public d'outre-Rhin d'être privé d'une course avec son nouveau champion du monde. Hockenheim n'a malheureusement pas les finances pour se payer le plateau l'an prochain (environ 18 millions d'euros).
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Allemagne 2016

Crédit: Daimler AG

Quatre moteurs pour la saison et non plus cinq

C'est une conséquence du renoncement d'Hockenheim : le calendrier ne comptera pas 21 épreuves mais 20, et les équipes pourront utiliser non plus cinq blocs propulseurs dans la saison mais quatre. Un défi de plus lancé aux responsables de la fiabilité chez Mercedes, Ferrari, Renault et Honda.

Des validations multiples d'éléments de moteur inutile

En 2017, il ne sera plus possible lors d'un même week-end de valider plusieurs exemplaires d'un même élément de moteur pour se constituer un stock en vue d'une utilisation ultérieure, comme l'avait fait Lewis Hamilton à Spa-Francorchamps. Au cas où un pilote suivrait cette démarche, seul le dernier élément utilisé serait validé et ferait l'objet d'une sanction sur la grille.

Des quotas de pneus identiques en début de saison

Pirelli proposera des enveloppes entièrement nouvelles l'an prochain, et vu ce que représente cette inconnue, il a été décidé de placer tout le monde à la même enseigne. La firme de Milan fournira ainsi à chaque pilote deux trains du composé le plus dur, quatre du composé médian et sept du plus tendre.

Départ arrêté après une voiture de sécurité

L'an prochain, toute période de voiture de sécurité en piste sera suivie d'un départ arrêté.
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