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F1 - Stefano Domenicali sur l'absence potentielle de Spa, Monza ou Monaco en 2023 : "En F1, l'histoire ne suffit pas"

ParAFP

Mis à jour 25/08/2022 à 08:16 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Face aux nouvelles courses en Arabie saoudite, à Miami ou prochainement à Las Vegas, certains Grands Prix emblématiques, menacés de disparition, comme celui de Belgique dimanche, doivent se renouveler selon le PDG de la F1, Stefano Domenicali, pour qui "l'histoire ne suffit pas". Le GP de France a déjà été écarté du calendrier de 2023.

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Comme la Belgique n'a pas encore prolongé pour l'an prochain, le Grand Prix de dimanche sera-t-il le dernier, au moins avant plusieurs années ?
Stefano Domenicali : "Jamais vous ne verrez de commentaire de ma part disant que c'est la dernière année pour la Belgique. Je serai prudent là-dessus, très prudent. Il est vrai que nous travaillons avec d'autres promoteurs pour voir s'ils sont prêts à s'engager. Nous voulons trouver le bon équilibre, au moins un tiers en Europe, un tiers en Extrême-Orient, et l'autre en Amérique/Moyen-Orient. Bien sûr, nous parlons d'un secteur où les investissements et la contribution financière sont très importants, mais nous avons toujours dit que les courses traditionnelles, dont nous savons qu'elles ne peuvent pas apporter l'argent que les autres apportent, ont tout notre respect. Elles seront respectées à l'avenir. Les discussions avec la Belgique sont toujours en cours. Comme avec la France ou Monaco (pas encore confirmés pour 2023, ndlr)".
Comment une course sur un circuit si historique que Spa se retrouve menacée ? Monza, qui accueillera le GP d'Italie le 11 septembre, est-elle aussi dans le viseur ?
S.D : "Si vous vous souvenez, il y a eu des périodes où la Belgique n'était pas au calendrier. Elle est revenue. Nous avons parfois la mémoire courte (la Belgique a organisé 66 éditions en 73 saisons de F1, sa dernière absence remontant à 2006, ndlr). C'est un endroit formidable, sans aucun doute, et c'est pourquoi nous discutons. A Monza, il y aura cette année la célébration du 100e anniversaire du GP d'Italie. Mais en tant qu'Italien, je leur dis toujours: vous devez vous rendre compte que l'histoire ne suffit pas. Monza doit faire sa part, ils doivent rénover la structure, mettre à jour un lieu qui est emblématique. Ces lieux feront toujours partie des discussions mais, de leur côté, leur présence ne peut pas être considérée comme acquise".
Qu'en est-il de l'option d'une rotation ?
S.D : "En effet, une possibilité, non pas l'année prochaine, mais à l'avenir, pourrait être de trouver cette sorte de rotation qui permettrait à chacun de faire partie du calendrier. C'était une demande de certains promoteurs locaux. Il y a des sites qui sont en train de discuter entre eux pour nous soumettre une proposition dans les prochains mois. Cela ne fera pas partie du calendrier 2023. Nous parlons de 2024 ou de 2025 maximum pour commencer avec cette approche".
Combien de courses seront-elles au calendrier 2023 et quelle est la limite à ne pas franchir ?
S.D : "L'année prochaine, espérons-le, autour de 24 ; 23 ou 24 courses. Je crois que maintenant le marché demande cela. Par le passé, nous avions 15, 17 courses, nous avions des situations différentes. Aujourd'hui ce nombre est le bon équilibre, face au fait qu'il y a beaucoup d'intérêt pour la F1. Si j'avais le sentiment qu'en termes de valeur ce nombre devenait trop élevé, je serais le premier à le réduire".
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23 ou 24 courses, cela dépend-il de la présence de la Chine l'an prochain ? Les liens entre la Chine et la Russie peuvent-ils entrer en considération ?
S.D : "La ligne politique du sport est toujours très fragile, nous devons toujours être prudents. Nous voulons mettre en avant des valeurs positives. En ce moment, je pense que la situation en Chine doit être suivie pour de nombreuses raisons, nous avons la situation du Covid qui n'est pas claire. Toutes les grandes ligues sportives attendent de comprendre ce qui se passe. Nous discutons avec tous les grands sports pour comprendre. Nous pensons avoir une orientation plus claire sur le scénario futur pour la Chine d'ici la fin de cette année".
L'Afrique du Sud peut-elle quant à elle espérer revenir dès 2023 ?
S.D : "Nous voulons avoir une course en Afrique. Aujourd'hui, l'endroit le plus probable pour cela, c'est l'Afrique du Sud. Ce que nous recherchons, c'est un engagement très solide, clair et à long terme. Cela prend du temps. Nous allons clarifier cette situation dans les prochains jours. Nous voulons prendre l'engagement d'être en Afrique, mais nous voulons le prendre correctement".
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